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La Corrèze durant la Seconde Guerre mondiale
Si l'entrée en guerre de la France, le 3 septembre 1939, ne conduit pas encore les troupes allemandes en Corrèze, elle entraîne néanmoins de grands bouleversements dans la vie quotidienne des Corréziens. En mai et juin 1940, les soldats partis rejoindre le front croisent la route des populations qui fuient les départements du Nord et de l'Est et viennent se réfugier dans les régions épargnées, celles qui sont désignées, après l'armistice de juin 1940, comme la zone libre. La présence de ces populations ainsi que l'état de guerre obligent les Corréziens à des mesures de rationnement en ce qui concerne la nourriture, les vêtements, les moyens de transport. Il faut également remplacer les hommes partis au combat et dont les bras sont indispensables dans cette région principalement agricole. Plusieurs industries de la zone occupée trouvent également refuge en Corrèze : les fonderies Montupet à Ussel, les entreprises Radioscil ou Hyperlec à Brive.
À partir de novembre 1942, l'occupation de la zone sud permet aux troupes allemandes de s'établir en Corrèze. Le département devient progressivement le théâtre d'affrontements violents entre les occupants et les groupes de maquisards qui occupent les forêts limousines. Les populations civiles sont alors prises en otage entre les attaques de la résistance, destinées soit à ravitailler le maquis soit à détruire des équipements nécessaires à la communication et les Allemands qui, ne pouvant arrêter les « terroristes », exercent alors des représailles sur la population : certains élus sont fusillés ou déportés, des habitations et des bâtiments sont brûlés ou saccagés. Au mois d'avril 1944, les Allemands lancent une expédition punitive dans la région de Treignac, depuis Le Lonzac. Ayant découvert un groupe de maquis FTP installé dans le bourg, les occupants tuent sans distinction maquisards et civils. Ils espèrent ainsi frapper l'esprit des populations et les dissuader, à l'avenir, de venir en aide aux résistants. Cet épisode sera connu sous le nom de « Semaine sanglante ».
Néanmoins, les troupes de l'Armée Secrète et des FTP grossissent sans cesse, ralliées par les réfractaires au STO. La résistance multiplie ses attaques durant tout le printemps 1944. De nombreuses altercations ont lieu : à Cornil, où les maquisards prennent pour cible un convoi de gradés du Reich ; à Ussel, où ils prennent d'assaut le détachement allemand logé à l'École primaire supérieure et sont massacrés sur la place Voltaire.
Les combats les plus violents, et qui marquèrent à jamais la mémoire de la ville préfecture, débutent le 7 juin, à l'annonce du débarquement allié sur les plages normandes. Les groupes de maquis encerclent la ville et s'en emparent le lendemain. Le répit est de courte durée : le soir même, la division Das Reich qui, basée autour de Montauban, a reçu l'ordre de réduire le maquis entre Tulle et Limoges, attaque la ville et en reprend le contrôle. Les représailles sont sanglantes : 5 000 hommes sont regroupés dans l'enceinte de la manufacture d'armes, 120 d'entre eux sont désignés pour être exécutés. Au final, 99 otages sont pendus aux balcons des maisons du quartier de Souilhac. Plusieurs centaines de civils sont également déportés. Le lendemain, la division poursuit sa route vers le nord, en direction d'Oradour-sur-Glane, autre village martyr de la libération.
Les combats se poursuivent jusqu'au 23 août 1944, date de la libération complète de la Corrèze. Les villes de Brive et d'Égletons sont bombardées quelques jours avant la victoire finale.
Le Comité départemental de Libération prend alors la direction du département et tente de réorganiser l'administration. Les délégations spéciales mises en place dans les communes sont destituées et les anciennes municipalités restaurées. Les anciens miliciens et collaborateurs sont regroupés dans les camps de Virevialle à Tulle et des Chapélies à Brive ; des commissions de triage et des tribunaux d'exception sont créés pour les juger.
La préfecture et le préfet en temps de guerre
Créé par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), le corps préfectoral représente l'État au coeur des départements. Nommé directement par le pouvoir central, le préfet est, au sein de sa circonscription, le « seul chargé de l'administration ». À ce titre, le magistrat départemental contrôle l'administration locale et assure le maintien de l'ordre. Il est également le relais, auprès de l'administration centrale, de l'état de l'opinion publique et de celui de l'économie locale.
C'est sur cette administration départementale que le nouvel État français s'appuie dès l'automne 1940. Le maréchal Pétain compte sur les préfets pour maintenir le calme dans les provinces et mettre en place les nouvelles politiques adoptées. La loi du 23 décembre 1940 institue le préfet en tant que « seul représentant du chef de l'État ». Pour ce faire, les magistrats départementaux doivent être totalement acquis à la politique de Vichy. Une première vague de limogeage et de remplacement des préfets est donc opérée. En Corrèze, Alfred Papinot, nommé depuis l'automne 1936, est remplacé au mois d'août 1940 par Jean Moyon, qui ne reste en poste qu'un mois. En septembre arrive à la tête du département Fernand Musso, qui demeure en poste jusqu'en juillet 1943.
La loi du 2 novembre 1940 crée le cadre des fonctionnaires et agents de préfecture. Elle est complétée par plusieurs autres lois et circulaires. La préfecture de la Corrèze est ainsi scindée en deux divisions. La loi en prévoit de deux à quatre, en fonction de l'importance de la population. À la première division sont confiées, au premier bureau, les affaires de police et de justice, ainsi que les armées, le travail et la prévoyance sociale et l'état civil ; au second bureau, l'agriculture, l'instruction publique, l'administration communale et hospitalière ainsi que les PTT. La deuxième division gère, pour le premier bureau, l'assistance aux personnes, et, pour le second, la comptabilité départementale.
La disparition des parlementaires et élus départementaux, voulue par Vichy, permet au préfet de reprendre son rôle initial de premier magistrat. Il est donc, dans le département, le seul habilité à la réorganisation des administrations et à la nomination des nouveaux cadres. Il doit, entre autre, assurer la création de nouveaux services, comme celui du ravitaillement ou du travail obligatoire (STO).
Il reprend également le contrôle de l'administration communale. En effet, dès la fin de l'année 1940, les municipalités sont réorganisées comme l'ont été les préfectures. Les magistrats communaux ne sont plus élus mais nommés par le gouvernement central. Ainsi, les conseils municipaux qui refusent d'appliquer la nouvelle politique de l'État français sont remplacés sans ménagement par des délégations spéciales acquises aux idées de Vichy. En Corrèze, profondément ancrée à gauche, près de 80 municipalités sont remplacées, quand elles ne démissionnent pas de leur propre chef.
Le préfet passe donc aux yeux des populations pour un réformateur brutal, qui n'hésite pas à jeter à terre les représentants de la démocratie. Il est accompagné, parfois contre son gré, dans cette entreprise de restauration de l'administration départementale, par les membres de la Légion française des combattants. Créée par Pétain en août 1940, elle a pour devoir, dans les départements non occupés par les Allemands, d'aider le préfet dans ses manoeuvres pour mettre en place la Révolution nationale souhaitée par le Maréchal. Les chefs locaux de la Légion sont systématiquement consultés dans les nominations des délégations spéciales ainsi que des autres postes à responsabilité, que ce soit au niveau départemental ou local.
Le maintien de l'ordre est l'une des tâches les plus importantes confiées aux préfets. Jusqu'à l'invasion de la zone libre par les Allemands, en novembre 1942, c'est lui qui assure la mise en oeuvre des mesures de sûreté liées à l'état de guerre. Il prend ainsi les décisions concernant la défense passive : couvre-feu, réduction des éclairages publics, construction d'abris, mise en place d'un centre d'alerte, contrôle de la circulation aérienne.
En ce qui concerne les affaires de police à proprement parler, la responsabilité en est confiée au préfet de région, institution nouvelle créée par Vichy. Le préfet de département n'est, dans ce domaine, que le relais des informations réunies dans sa circonscription. Ses missions se bornent à la surveillance des étrangers, des sociétés secrètes ou encore des groupements politiques.
Sur le plan économique, les prérogatives du préfet, qui avait jusqu'alors un rôle d'observateur, sont développées avec la mise en place du service du ravitaillement et l'accueil des réfugiés. L'état de guerre entraîne en effet de nombreuses pénuries, à la fois alimentaires en matérielles. Le rationnement est décrété dès 1939. La Corrèze, zone rurale, souffre un peu moins que certaines villes. Mais il faut néanmoins nourrir à la fois les troupes françaises puis allemandes, et également les vagues de populations qui ont fui les zones de guerre. Un marché noir se met rapidement en place et, parallèlement, une police économique chargée de le combattre.
L'arrivée du flux de réfugiés entraîne également la création d'un nouveau service chargé de centraliser les demandes d'assistance reçues par les communes. Si un certain nombre de ces personnes peuvent être reclassées professionnellement, remplaçant ainsi une partie des hommes partis à la guerre, nombre d'entre elles se retrouvent sans aucune ressource.
Le préfet étant désormais le seul représentant de l'État au sein des départements, il en est également la voix et les oreilles. C'est lui qui assure à la fois les actions de propagande et de censure. Le cabinet a la charge de diffuser auprès des populations les discours du maréchal Pétain. C'est également lui qui organise les visites officielles, du Maréchal ainsi que de ses ministres. Cette mission de propagande est complétée par une autre, répressive, de censure des idées anti-gouvernementales. Cette censure s'applique à la presse écrite et radiodiffusée mais également à certaines correspondances, comme celles des militaires, des prisonniers de guerre et également des personnalités influentes du département.
À partir de novembre 1942, la totalité de la France est occupée. De département de la zone libre, la Corrèze se retrouve en zone sud. Le préfet doit dès lors traiter avec de nouveaux interlocuteurs que sont les troupes d'occupation et également le service du maintien de l'ordre qui reprend à sa charge une partie des missions qui lui étaient jusqu'alors confiées.
L'arrivée sur le territoire départemental des troupes d'occupation allemandes se double d'un renforcement de la résistance et de la multiplication de ses actions. En plus des opérations de ravitaillement clandestin perpétrées depuis le début de la guerre, on assiste à une recrudescence des sabotages des voies et moyens de communication ainsi que, de plus en plus au fur et à mesure que la guerre avance et que les réseaux s'étoffent, à des attaques directes menées contre les occupants. Le préfet remplit alors ses fonctions de diplomate, mettant tout en oeuvre pour éviter à la population de subir les représailles allemandes.
La présence combinée sur le territoire de troupes allemandes et de groupes de la résistance place également le préfet face aux problèmes des réquisitions. Ces opérations de ravitaillement, qui s'apparentent régulièrement à des pillages, entraînent en effet la création d'un service des réquisitions ainsi que d'une commission d'évaluation des indemnités qui, jusqu'à la fin de la décennie, sera chargée du dédommagement des populations spoliées.
Après la libération du département, au mois d'août 1944, la mise en place du Comité départemental de libération entraîne le remplacement du préfet Trouillé par le préfet Chantelauze. Les tâches de celui-ci sont réduites, les anciens résistants assumant un grand nombre des missions préfectorales antérieures.
Les préfets
Six préfets ont été nommés en Corrèze entre 1940 et 1945 (cinq seulement installés) :
Modalités d'entrées
Ce versement regroupe les archives du Cabinet du Préfet de la Corrèze durant la Seconde Guerre Mondiale et la libération.
Les archives du cabinet du préfet ont été versées aux Archives départementales de la Corrèze en plusieurs étapes, entre 1958 et 2001. On compte pas moins de treize versements qui ont été, en totalité ou en partie, reclassés dans le fonds 550W :
14W du 11 avril 1958 ;
21W du 18 juillet 1958 ;
31W du 9 avril 1959 ;
58W du 22 juin 1960 ;
166W du 18 novembre 1965 ;
179W du 11 mars 1966 ;
523W du 23 décembre 1979 ;
524W du 23 décembre 1979 ;
528W du 26 décembre 1979 ;
533W du 27 décembre 1979 ;
541W du 27 décembre 1979 ;
1563W du 25 août 2000 ;
1580W du 5 avril 2001.
Présentation du contenu
Au total, près de 48 mètres linéaires d'archives ont été inventoriés suivant un plan de classement élaboré avec l'aide de Mme Nathalie Sicard-Roussarie, stagiaire en DEA d'histoire à l'Université de Paris I, et regroupés sous le numéro de versement factice 550W. Un récolement précis des versements ci-dessus cités ainsi que l'exemple de travaux accomplis dans d'autres services d'archives départementales ont permis l'élaboration d'un plan de classement détaillé mettant en valeur différentes tâches et compétences du cabinet du préfet.
De manière générale, le fonds est considéré comme relativement complet. Il existe certes des lacunes sérielles ou chronologiques concernant certains types de dossiers mais la plupart des événements sont relativement bien documentés dans le fonds. On notera cependant l'absence d'archives concernant les affaires juives, malgré la présence d'une forte population regroupée en Corrèze dès le début de la guerre.
Les archives du cabinet du préfet durant la Seconde Guerre mondiale sont, à l'heure actuelle, la source d'information la plus volumineuse et la plus riche concernant la période de l'Occupation en Corrèze. Elles révèlent l'activité centrale du préfet au sein du département, son rôle privilégié avec toutes sortes d'interlocuteurs : populations civiles et réfugiées, administrations centrales et communales ainsi que les troupes d'occupations après 1942.
Ce fonds est également le miroir de la vie des Corréziens durant la période de guerre. À travers les demandes d'intervention adressées au préfet et à son administration, les chercheurs pourront retracer les difficultés que la période a engendrées pour les populations civiles, pour se ravitailler, avoir des nouvelles des prisonniers de guerre ou encore survivre entre les autorités allemandes et la résistance.
Un nombre important de dossiers individuels et de listes nominatives permet également de juger des pertes que la guerre a causées. Outre le massacre du 9 juin 1944 qui a vu la mort d'une centaine d'hommes, la présence sur le territoire de troupes allemandes et de résistance a entraîné combats et représailles dont la population entière a eu à souffrir. On retrouve dans la quatrième partie du fonds de nombreuses listes concernant les prisonniers de guerre, les déportés, les dommages corporels et matériels subis par les Corréziens. La Libération a également engendré un certain nombre de procès ainsi que de débordements dont on retrouve les traces dans la dernière partie du fonds.
Mode de classement
Ces versements, hétérogènes en terme de volume et de contenu, pouvaient contenir des documents antérieurs à 1940 qui ont dès lors été intégrés dans les séries dites modernes, M, R, S, X. À l'inverse, des documents couvrant la période postérieure à la guerre sont conservés dans la série continue W.
Le choix d'une date de clôture du fonds a demandé quelques aménagements selon le contenu et la typologie des dossiers. Il a paru logique de conserver une unité lorsque les services ou bureaux concernés ont disparu à la fin ou la suite de la guerre. Ainsi les archives traitant du Gouvernement provisoire de la République française, remplacé en octobre 1946, ou celles du service du ravitaillement ont été regroupées dans un souci de cohérence des informations.
Conditions d'accès
Documents communicables selon le Code du patrimoine.
Conditions d'utilisation
Selon le règlement de la salle de lecture.
Documents en relation
Sources complémentaires aux Archives départementales de la Corrèze
Fonds d'archives
Administration
22W Préfecture, 3e division, 2e bureau. Affaires communales (1938-1948).
147W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Démission de maires et conseillers municipaux (1940-1942).
546W Préfecture, 2e division, direction des affaires financières et des collectivités territoriales. Réglementation des salaires des fonctionnaires, organisation des administrations départementale et communales (1940-1945).
Affaires de guerre
1Mi/292 « Témoignage de six mois de l'occupation allemande en Corrèze » par François
Tintignac : journal manuscrit (1944).
73W Préfecture, 3e division, 2e bureau. Adoption de communes sinistrées (1943-1945). Occupation allemande et italienne (incidence sur les finances locales) (1944-1946).
522W Préfecture, 3e division, 1er bureau. Chantiers de jeunesse (1940-1944).
534W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Chantiers de jeunesse (1941-1944).
535W Préfecture, 2e division, 1er bureau. Gardes-voies requis (1943-1945).
Affaires militaires
425W Intendance. Réquisitions militaires de la guerre 1939-1945 (1943-1951).
522W Préfecture, 3e division, 1er bureau. Recensement des militaires mobilisés (1939-1947).
534W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Prisonniers de guerre allemands (1945-1948). Réemploi des prisonniers de guerre rapatriés (1941-1950). Indemnisation des dommages de guerre (1940-1942).
1162W Direction départementale des anciens combattants. Direction départementale des prisonniers, déportés et réfugiés de la Corrèze : minutes du courrier départ (1945-1946).
1386W Direction départementale des anciens combattants. Dossiers individuels d'anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale (1948-1949).
Économie
15W Préfecture, 1re division, 3e bureau. Réquisitions (1940-1945). Ravitaillement (1971-1950).
14W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Surveillance des prix (1940-1943).
Étrangers
147W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Étrangers : surveillance, attribution de passeports et cartes d'identité (1929-1956).
351W Préfecture, 1re division, 3e bureau. Étrangers : dossiers individuels de demandes de cartes de séjours (1936-1970).
427W Préfecture, 1re division, 3e bureau. Étrangers : dossiers individuels de demandes de cartes de séjour (1937-1979).
522W Préfecture, 3e division, 1er bureau. Recensement des étrangers et des israélites, assignations à résidence, arrestations (1940-1943).
529W Préfecture, 1re division, 3e bureau. Étrangers : dossiers individuels de demandes de cartes de séjour (1940-1948). Contrôle et expulsion des étrangers (1940-1948).
530W Préfecture, 1re division, 3e bureau. Étrangers : dossiers individuels de demandes de cartes de séjour (1920-1960).
534W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Étrangers : surveillance, naturalisations, rapatriement, travailleurs étrangers (1938-1954).
Police
19W Préfecture, 1re division, 1er bureau. Procès-verbaux et tableaux des arrestations opérées par la gendarmerie (1941-1947).
536W Préfecture, 3e division, 1er bureau. Autorisations de circuler (1941-1946).
547W Préfecture, 3e division, 3e bureau. Transports : restrictions, autorisations de circuler (1942-1946).
Réfugiés
19W Préfecture, 1re division, 1er bureau. Envoi d'extraits d'actes de décès de réfugiés (1942-1943).
69W Préfecture, 1re division, 1er bureau. Liste des personnes disparues au cours de l'exode (1942-1944).
522W Préfecture, 3e division, 1er bureau. Allocations militaires et aux réfugiés (1939-1966).
60J Fonds René Jugie. Archives concernant les activités de René Jugie (commandant Gao) au sein du Mouvement de libération nationale puis de différents mouvements d'anciens résistants (1940-1993).
1005W Comité départemental de libération de la Corrèze. Dossiers, comptes rendus, courriers (1941-1949). Rapports du préfet sur la situation du département (1940-1944).
Travail
179W Préfecture de la Corrèze, cabinet. Service du travail obligatoire, demandes de certificat de réfractaire (1950-1966).
531W Direction départementale du travail et de l'emploi. Service de la main d'oeuvre (1940-1944). Service du travail obligatoire (1940-1944).
534W Préfecture, 1re division, 2e bureau. Service du travail obligatoire (1943-1944).
Documents figurés
1Fi Affiches (1941-1947).
2Fi Photographies : visite officielle du général Laure à Brive (1941), voyage du maréchal Pétain en Corrèze (1942), photographies de l'identité judiciaire des dépouilles de maquisards tués au camp de la Besse à Sainte-Féréole (1943).
23Fi La Montagne Centre France. Tulle, commémoration de la libération : photographies (1956).
1Num Photographies et documents figurés numérisés (1941-1944).
Périodiques
Documents séparés
Archives départementales de la Haute-Vienne :
185W1/49 Préfecture régionale de Limoges Rapports du préfet de la Corrèze. Rapports mensuels et rapport spécial du 23 juin 1944 sur les événements qui se sont passés à Tulle du 7 au 10 juin 1944 (occupation de la ville par les F. T. P. F., intervention d'éléments de la division Das Reich, pendaison de 120 civils). Octobre 1941-juillet 1944.
Archives nationales
F/1cIII/1147 : Rapports mensuels et bimestriels des préfets. Consultables en ligne.
Bibliographie
Instruments de recherche
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TROUILLÉ (Pierre), Journal d'un préfet pendant l'occupation, Paris, Gallimard, 1964.
Revues historiques
Bulletin des amis de la résistance de la Corrèze (ANACR).
Comité d'histoire de 2e guerre mondiale qui devient Bulletin trimestriel de l'Institut d'histoire du temps présent.
Revue de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze.
Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale et des conflits contemporains.
Notes
TABLE DES SIGLES
Mots clés matières
Mots clés producteurs
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Mots clés collectivités
Cote/Cotes extrêmes
Autres Cotes
Date
Mots clés typologiques
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