3 - Ouvrages

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Cote/Cotes extrêmes

3/1-2823

Ici on noya les Algériens.

Cote/Cotes extrêmes

3/2682

Date

2021

Complément du titre

La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961, précédé de "Une passion décoloniale" par Edwy Plenel.

Mention de responsabilité

Fabrice Riceputi, préface de Gilles Manceron

Langue des unités documentaires

français

Lieu de publication, production et/ou distribution

Paris

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

Le Passager Clandestin

Date de publication, production et/ou distribution

2021

Conditions d'accès

Communicable

Forme du contenu

Imprimé

Titre propre de la collection ou de la monographie en plusieurs parties

Essais

Autres notes

9782369354246

Note de résumé

"Sous le pont Saint-Michel coule le sang". Paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont "noyées par balles" dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts. Face à ce mensonge d'Etat, un "simple citoyen" se fait chercheur. Il s'appelle Jean-Luc Einaudi. Pendant trente ans, ce "héros moral" surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'Etat. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant. Un combat à poursuivre à l'heure où la République s'obstine à refuser de regarder en face l'héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité. Cet essai est précédé d'un texte inédit d'Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart, "Une passion décoloniale" ainsi que d'une préface de Gilles Manceron, spécialiste de l'histoire coloniale française.