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La chronique de Geoffroi de Breuil.
Mention de responsabilité
Publiée pour la Société de l'Histoire de France par Pierre Botineau et Jean-Loup Lemaître avec une traduction de Bernadette Barrière, [mis] en forme et annoté par Stéphane Lafaye, Jean-Marie Allard, Jean-François Boyer, Robert Chanaud, Catherine Faure, Luc Ferran, Evelyne Proust, Christian Rémy, Etienne Rouziès.
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Lieu de publication, production et/ou distribution
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Date de publication, production et/ou distribution
Dimensions et unité de dimensions
La chronique de Geoffroi de Breuil (? 1185), prieur de Vigeois au diocèse de Limoges, est une des principales chroniques limousines, très souvent utilisée ou citée par les historiens du Limousin certes, mais aussi des XIe et XIIe siècles, pour tout ce qu'elle apporte sur l'histoire de la société et des moeurs de son temps, même si le témoignage de Geoffroi est parfois partiel ou partial, mais c'était un observateur critique des affaires de son époque.
Moine bénédictin, il s'intéresse tout particulièrement à la pratique religieuse, mais aussi aux grandes familles seigneuriales, à leurs rivalités et leurs querelles. Il est ainsi un témoin exceptionnel de la guerre entre Henri II Plantagenet et son fils Henri le Jeune dans les années 1182-1183, qui occupe en grande partie le livre II. Le manuscrit original, qui est mentionné dans les plus anciens inventaires de la bibliothèque de Saint-Martial de Limoges, au xiiie siècle, est perdu depuis longtemps, mais le texte a fait l'objet de plusieurs copies au xviie siècle et a été publié en 1657 par le jésuite Philippe Labbe au tome II de sa Nova Bibliotheca.
L'édition du livre I avait fait l'objet de la thèse d'Ecole des chartes de Pierre Botineau en 1964 et sa traduction entreprise à la fin des années 1990 par Bernadette Barrière et ses étudiants de l'université de Limoges, qui ont souhaité mener à son terme ce projet et en particulier procéder à la révision de la traduction et à l'uniformisation des notes.