Date
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Biographie ou Histoire
Biographie extraite d'un courrier de son fils Michel Bataillon du 12 juillet 2025 :
"Jean Bataillon, né à Dijon le 13 mai 1904, fit ses études classiques à Dijon au lycée Carnot puis à Strasbourg au lycée Fustel de Coulanges. En novembre 1921, il entra à l'École supérieure de commerce de Clermont-Ferrand où son père, le biologiste Eugène Bataillon, venait d'être nommé recteur. Diplômé d'Etudes commerciales en 1923, il passa aussitôt le concours d'entrée à l'École des officiers de réserve de Saint-Maixent dont il sortit sous-lieutenant en novembre 1924.
Il fit brièvement ses débuts dans la vie professionnelle chez Raymond Bergougnian, le rival de Michelin, mais très vite Charles Mathiot, qu'il avait eu comme professeur à l'École, l'engagea comme chef-adjoint du secrétariat de la XVIIe Région Économique. Et c'est ainsi qu'il commença à travailler sur le dossier ‶Moyenne-Dordogne″, et Charles Mathiot suivit fidèlement l'évolution de sa carrière.
Fait prisonnier près de Strasbourg lors de la reddition des forces françaises, il passa toute la guerre dans un camp d'officiers, en Westphalie de 1940 à 1944. Puis en décembre 1944 en Lusace, à Hoyerswerda où les Allemands, le 17 février 1945, décidèrent de dissoudre le camp et de faire marcher leurs prisonniers d'étape en étape jusqu'à ce qu'ils rencontrent les divisions de l'Armée Patton, le 13 avril, et se rendent.
Malgré la limitation des échanges de courrier, mon père resta en relation avec quelques uns de ses collègues de la Société d'équipement électrique de la Moyenne-Dordogne. La bibliothèque de l'Oflag était assez riche en ouvrages français et allemands. Mon père lisait l'allemand sans effort et le parlait assez couramment. Il recevait de France de la littérature technique et juridique. À deux reprises, il a tenu une conférence sur l'aménagement sur le barrage de L'Aigle dans le cadre de la formation permanente que les officiers prisonniers organisaient dans tous leurs domaines de compétence.
Quelques semaines après sa libération et son rapatriement en mai 1945, il se présenta aux épreuves de la licence en droit qu'il obtint le 10 juillet 1945 à la Faculté de Droit de Paris.
À son retour de captivité, mon père ne retrouva pas à la Société un poste correspondant à ses responsabilités d'avant-guerre. Il devint collaborateur de la toute jeune Caisse nationale de l'Énergie, travailla à la nationalisation des sociétés privées, aux émissions d'emprunts. Il contribua à héberger la Caisse dans un immeuble construit à cet effet au 17, rue Caumartin, en face de l'entrée des artistes du Théâtre de L'Athénée, dont il suivit le chantier de l'acquisition du terrain jusqu'à l'emménagement."
Modalités d'entrées
don du 7/07/2025
Mode de classement
Identification des documents réalisée par Michel Bataillon, fils de Jean Bataillon.
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Évaluation, tris et éliminations, sort final
La correspondance personnelle et familiale a été conservée par la famille.
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Histoire de la conservation
Une note dans l'agenda de Jean Bataillon à la date du 10 septembre 1943 précise : « Expédition maquette ».
Son épouse se souvenait que cette maquette lui était parvenue à Bécon-les-Bruyères courant mars 1944.
Présentation du contenu
Maquette du barrage de l'Aigle à l'échelle d'un centimètre pour 5 mètres ayant probablement servi pour ses conférences.
Conditions d'accès
Communicable (Maquette)
Mots clés lieux
Mots clés typologiques
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