• Minutes. Nomination d'un syndic pour la paroisse de Marcilhac « Nous, Charles Mas, notaire, habitant du bourg de Lafage, sur la réquisition à nous faitte par Jean Chassaignard, syndic de Marcillac, devant les habitans assemblés au son de la cloche, avons fait lecture d'une requeste présentée à Monseigneur l'intendant par messire Pierre Combret, sieur de la Beysserie et réponse portant que ladite requeste serait communiquée audit sindiq et habitans... attendu que ledit Chassaignard est illitéré et incapable de faire les fonctions de sindiq, il a requis lesdits habitans de vouloir nommer un ou deux sindits... » Ont signé les témoins Ausoleil, Aubertie, Chambon, Clamadieu, Chassaignard (1).
• Vente faite par Salvy Armand, de Meyrignac, à Léonard Pradalès, d'un quarteron de terre, d'une séterée, mesure d'Égletons, pour la somme de 49 ll. (11).
• Attestation des principaux habitants de la paroisse de Lafage et en particulier de Pierre Dodet, régisseur de messire Jean de Roquemaurel, seigneur prieur du présent lieu, portant qu'un sieur Pierre Rouffianges a quitté la paroisse pour aller dans le Vivarais, exercer son métier de maçon, afin de payer ses dettes et impositions. Il est déclaré aussi que Pierre Rouffianges « n'est point un fuyar et qu'il a tiré au sort le mois de juin dernier dans sa dite paroisse, qu'y ont fait un milicien et que de cette année, il n'y a pas heu d'ordre de milice dans la paroisse de Lafage (15).
• Vente par messire Jean Brossard, écuyer, sieur de la Nouaille, et dame Marie de Pertuy, son épouse, de Coiral, paroisse de Saint-Merd, à Antoine Charvarie, d'un pré, appelé de las Boisieyres, de la contenance d'une séterée et d'une quartonnée et deux lopins de brossier de quatre séterées, mesure d'Égletons, du prix de 140 ll. (18).
• 1741. Estimation faite par les habitants de Saint-Merd-de-Gimel, « encien royal » de la valeur foncière de la paroisse. « Les fonds sont de onze natures différentes,comme terre à saigle qu'y ne produit que de deux en deux ans, de deux médiocre et mauvaize, prés de deux sortes, chastaigneraies de deux sortes, pascages de deux sortes, chaumes ou vétadis, bruyères ou champ frois et bois de fradarasse ; les terres labourables, la sesterée de première qualité, compozée suivant l'ordonnance de mondit seigneur l'intandant, de trente-une perches ou cordes et deux pieds, la perche de vingt pieds de roy en quarré, faizant en total douze mille cinq cents pieds de roy de superficie, doit estre estimée sept sols,bdix deniers de revenu annuel, celle de la segonde qualitté ou mauvaize cinq sols. » Les prés de la 1re catégorie sont estimés 20 sols la séterée, ceux de la seconde dix sols ; les bois de fradarasse de chênes ou de bouleaux, 2 sols ; les châtaigneraies sont de faible rapport, « garnies aux deux tiers, sept sols six deniers la séterée, les autres garnies du tiers au quart » 5 sols. Les pacages se divisent en mauvais prés et en gouttes ou marais. Les premiers valent 5 s. les autres 2 s. 10 d. ; les chaumes ou terres en vétardis 2 s. 6 d. ; les bruyères, qui forment la plus grande partie de la paroisse, 1 s. 3 d. la séterée, jusqu'à concurrence de 50 séterées, le reste n'ayant aucune valeur. Les biens-fonds des villages des Borderies, la Rongère, Charal et Libouroux sont « plus mauvais d'un quart. » Les habitants supplient l'intendant d'avoir égard à cet état de choses dans la répartition de la taille. Signé Fraysse, Courtine, Dilliange (34).
• Estimation de la valeur foncière de Champagnac par les habitants. Les fonds sont de douze natures différentes. Les terres labourables de première qualité produisent un revenu de 15 s. par séterée, les autres 10 s. La séterée se compose de cinquante perches ou cordes, la perche de 20 pieds en carré, faisant un total de vingt mille (?) pieds de superficie, elle doit être estimée 15 s. ; la séterée de mauvaise qualité 10 s. ; les prés valent les uns 50 s., les autres 40 s. ; les bois sont d'une part des bois taillis et de l'autre des bois de haute futaie ; les premiers sont estimés 10 s., les seconds 8 s. ; les châtaigneraies 15 s., les pacages 10 sols et 6. Les chaumes qu'on laisse reposer 10 années, 3 s. ; les bruyères 2 s. 6 d. la séterée jusqu'à concurrence de 50 séterées. Signé : Duboys, Trinsoutrot, Miginhac, Longy (35).
• Acte d'estimation de la paroisse du Gros-Chastang. Les terres labourables, d'une superficie de 15,000 pieds, ont un revenu annuel de 10 s. la séterée ; 5 sols forment le revenu des terres de mauvaise qualité. Les prés rapportent 18 s. et 9 s. ; les bois 2 s. 6 d. la séterée ; les châtaigneraies 10 s. et 5 s. ; les pacages 5 s. et 2 s. ; les chaumes, après un repos de 15 ans, 2 s. 6 d. ; les bruyères 4 deniers jusqu'à concurrence des 50 premières séterées (44).
• Etc. 

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