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Cote/Cotes extrêmes

2/1-3692

Le loup : une histoire culturelle.

Cote/Cotes extrêmes

2/3478

Date

novembre 2018

Identificateur de la ressource ISBN

978-2-02-140395-4

Mention de responsabilité

Pastoureau, Michel

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

Seuil

Conditions d'accès

Communicable

Type de présentation matérielle et importance matérielle

156 pages

Présence d'illustration

Illustrations

Dimensions et unité de dimensions

240 mm

Forme du contenu

Imprimé

Note de résumé

Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de « bestiaire central ». Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Âge, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renarten fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au XXe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.

Mots clés matières