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Série O – Administration et comptabilité communales (1800-1940)

(335 m.l.)

La série O regroupe les documents versés aux Archives départementales relatifs à l’administration des communes du département entre 1800 et 1940.
Les dossiers proviennent des administrations d’état sous la tutelle desquelles étaient placées les communes, principalement des bureaux de la préfecture. Les domaines sont multiples : affaires générales, voirie, dons et legs.
Les communes, créées en même temps que les départements par les lois des 14 et 22 décembre 1789, ont connu bien des vicissitudes sous la Révolution et l’Empire, le libéralisme initial faisant place à un régime très centralisé et autoritaire.
Le contrôle de l’administration communale est effectué depuis la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), en grande partie par le pouvoir central, toutes les affaires communales étant soumises à l’approbation du gouvernement. Il s’exerce sur les autorités chargées de représenter les communes et sur les actes que ces autorités accomplissent. Les pouvoirs de tutelle évoluent en liaison avec la progression de la décentralisation.
Le préfet, représentant du gouvernement et chef de l’exécutif départemental, en assure une infime partie jusqu’aux lois des 21 mars 1831 et 18 juillet 1837 par lesquelles  sont codifiées les règles de la tutelle administrative, et les décrets des 25 mars 1852 et 13 avril 1861 qui élargissent ses domaines d’intervention en transférant partiellement le pouvoir de décision à l’échelon départemental. Désormais, le préfet peut statuer sans autorisation du pouvoir central sur toutes les affaires communales sauf sur celles liées à l’intérêt de l’ état. En certains cas, le préfet est assisté du conseil de préfecture.
La loi du 5 avril 1884, parfois qualifiée de « charte communale », confère au conseil municipal une plus large autonomie. Elle précise et étend les attributions municipales, elle reconnaît au conseil le droit de régler par ses délibérations toutes les affaires de la commune. L’exécution de certaines décisions reste soumise à une autorisation préalable du gouvernement ou du préfet (aliénations, acquisitions, propriétés communales, constructions nouvelles, classement et déclassement des rues, plans d’alignement, acceptation des dons et legs, budget…)
Le décret du 5 novembre 1926, constitue une nouvelle avancée sur la voie de la décentralisation et de la déconcentration. Les attributions gouvernementales sont réduites au profit des préfets et sous-préfets ; les délais d’exercice du contrôle préfectoral passent de 30 à 15 jours.

Classée conformément à la circulaire AD 65-29 du 16 décembre 1965, la série O des Archives départementales de la Corrèze, subdivisée en quatre sous-séries réglementaires ( 1 O : généralités et affaires intercommunales ; 2 O : dossiers d’administration communale ; 3 O : voirie vicinale ; 4 O : dons et legs), couvre la période 1800-1940, qui s’étend de la loi du 28 pluviôse an VIII au 10 juillet 1940 qui marque la fin de la IIIe République.
Elle est constituée des dossiers produits par les bureaux de la préfecture chargés du contrôle des affaires communales, par la trésorerie générale chargée de l’examen des comptes de gestion des receveurs municipaux, par le service vicinal dirigé par l’agent voyer en chef et chargé de l’aspect technique de la voirie.
Le classement s’est poursuivi sur une dizaine d’années. En premier lieu, la matière existante a fait l’objet d’une évaluation. Un certain nombre de dossiers sont établis par ordre alphabétique de communes ; ils ne font l’objet d’aucune analyse et regroupent différentes matières sans tenir compte des sous-séries ; aucun bordereau de versement ne permet d’identifier leur provenance ainsi que la date d’entrée aux archives. Parallèlement, un vrac important de dossiers non répertoriés subsiste, en provenance de versements effectués dans les années 1950 sans bordereaux. Enfin le dernier élément à prendre en compte relève d’une spécificité des archives de la Corrèze : bien avant la constitution de la série W réservée aux archives contemporaines, le 31 décembre 1979, cette série existe dans le département depuis les années 1960, sans coupure officielle en 1940. L’existence d’un fichier manuel thématique a permis le repérage des dossiers devant intégrer la série O.
Cette opération achevée, les dossiers en vrac sont repris un à un : après tris et éliminations nécessaires, ils sont orientés dans les différentes sous-séries, analysés sommairement et dotés d’une cote provisoire. Puis les liasses pré-classées par ordre alphabétique de commune sont reprises ; à cette occasion les dossiers en provenance de la sous-préfecture de Brive sont retirés pour intégration en sous série 2 Z. Les séries modernes non définitivement classées font l’objet de vérifications ; les dossiers de travaux de construction et réparations d’écoles sont retirés de la série T pour intégration en 2 O ; des dossiers de voirie et de syndicats intercommunaux sont retirés de la série S, et inversement des dossiers orientés par erreur en série O sont réintégrés dans la série S.
Le récolement achevé et le plan de classement établi, les liasses sont reprises pièce à pièce, analysées, cotées, estampillées.

Instrument de recherche : répertoire numérique détaillé de la série O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN, T.1 et 2, Tulle, 2006.

SERIE1O.pdf

SERIE2O.pdf

Extrait du répertoire numérique détaillé de la sous-série 2O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN (commune d’Affieux à Eyrein).

Extrait du répertoire numérique détaillé de la sous-série 2O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN (commune de Favars à Rosiers-de-Juillac).

Répertoire numérique de la sous-série 3O, voirie vicinale

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Sous-série 1 O Généralités et affaires intercommunales

(90 articles, 8,60 m.l.)

Les documents d’intérêt général concernant l’ensemble de la tutelle administrative des communes : instructions, circulaires, syndicats de communes se trouvent dans cette sous-série.
Sont conservés des renseignements sur les maires, adjoints et conseillers municipaux lors des renouvellements de municipalités, les prestations de serment, puis le relevé des biens communaux et leur mise en valeur, les autorisations de travaux et les revenus communaux. Les syndicats intercommunaux d’électrification _ procès-verbaux de réunions, concessions de distribution d’énergie, emprunts et comptes de gestion _ terminent la sous-série.
La loi du 22 mars 1890 modifiée par la loi du 13 novembre 1917 permettait aux communes désireuses de s’associer pour des « œuvres d’utilité intercommunale » de former un syndicat de communes après autorisation du préfet et avis du conseil général. 20 syndicats d’électrification ont été créés en Corrèze entre 1920 et 1930, regroupant 281 communes sur les 289 du département.

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Sous-série 2 O Dossiers d’administration communale

(2 014 articles, 185 m.l.)

Cette sous-série est la plus importante du fonds et la plus riche de la série O.
Les dossiers sont classés par ordre alphabétique des communes en adoptant un plan de classement identique pour chacune d’elles.
Les subdivisions sont les suivantes :
– Administration générale de la commune : tableaux des maires et adjoints, renseignements sur le personnel, instruction publique, culte, police municipale, secours aux indigents, contentieux, correspondance générale. Il est bien entendu qu’on ne retrouvera pas forcément tous ces éléments pour chaque commune.
– Biens communaux non bâtis : recensement (1845, 1860), acquisitions, aliénations, échanges, partage des terrains communaux.
– édifices et travaux : écoles, églises, presbytères, cimetières, mairies, bureaux de poste, monuments aux morts, marchés couverts, autres bâtiments. Les travaux publics concernent l’adduction d’eau et les fontaines, l’éclairage public et l’assainissement. Compte tenu de leur intérêt, les plans à l’ appui des dossiers de travaux ont été décris à la suite de l’analyse du dossier.
– Comptabilité : recettes de la commune ( octroi, droits de place, pesage et mesurage), dépenses et emprunts de la commune, budgets et comptes de gestion. Les comptes de gestion n’ont pas été retrouvés pour la période antérieure à 1910.
Les dossiers de la sous-série 2 O sont essentiels pour tout chercheur en histoire communale dans la mesure où les archives conservées dans les communes présentent d’importantes lacunes. En particulier, les dossiers de construction et travaux sur les bâtiments communaux et les dossiers d’équipement sont d’un grand intérêt. On y trouve toute la procédure de financement, de construction et d’entretien avec rapports, devis descriptifs et plans. Pendant l’Entre-deux-Guerres, les communes procèdent à leur modernisation : réseaux électrique et téléphonique, adduction d’eau potable, assainissement.
Ces documents sont primordiaux pour toute étude sur l’histoire de l’art, de l’urbanisme, histoire sociale et des mentalités, ainsi que pour la réalisation de monographies communales.

SERIE2O.pdf

Extrait du répertoire numérique détaillé de la sous-série 2O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN (commune d’Affieux à Eyrein).

Extrait du répertoire numérique détaillé de la sous-série 2O. Administration et comptabilité communale, an VIII-1940, par Danielle MOULIN (commune de Favars à Rosiers-de-Juillac).

Sous-série 3 O Voirie vicinale

Après les importants travaux de construction des grandes routes royales au XVIIIe siècle, le XIXe siècle est l’époque de la construction et de la mise en place du réseau secondaire réclamé par les cahiers de doléances de 1789.
La loi du 28 juillet 1824 établit que  » les chemins reconnus, par un arrêté du préfet sur une délibération du conseil municipal, pour être nécessaires à la communication des communes, sont à la charge de celles sur le terrain desquelles ils sont établis ». Le 21 février 1825 est publié l’arrêté préfectoral du marquis de Villeneuve pour en exécuter les dispositions.
La loi sur les chemins vicinaux du 21 mai 1836 marque la naissance de l’organisation vicinale. Une distinction apparaît entre les chemins vicinaux de grande communication, reliant plusieurs communes, et les chemins vicinaux de moindre importance qui vont prendre le nom de chemins vicinaux ordinaires. Le texte évoque le cas particulier de chemins qui, sans être aussi importants que ceux classés en grande communication, servent cependant à plusieurs communes. Ceux-ci sont dénommés chemins d’intérêt collectif, puis, à partir de 1847, chemins d’intérêt commun. La loi prévoit les modalités réglementaires d’organisation et de financement. Les réparations et l’entretien des chemins vicinaux sont à la charge des communes.
Le classement des chemins vicinaux de grande communication est adopté par le conseil général de la Corrèze dans sa séance du 26 août 1836. Le conseil général a voté au budget de 1837 une somme de 99 229 francs pour les travaux d’ouverture et de perfectionnement des chemins classés, ainsi que pour la construction de ponts et ouvrages d’art.
Le 25 février 1837, le règlement général sur les chemins vicinaux est établi par le préfet ; il nomme un agent voyer principal pour tout le département chargé de la surveillance et de la direction de tous les chemins.  » Il tiendra la comptabilité, fera les projets et le tracé des chemins. Sa résidence est fixée à Tulle ». Il nomme aussi six agents voyers ordinaires. Le règlement est approuvé par le secrétaire d’état au département de l’Intérieur le 3 avril 1837.
Le nombre de cantonnements passe de six à neuf par arrêté préfectoral du 25 janvier 1839. Les attributions de l’agent voyer principal et des agents voyers ordinaires sont précisées.
Des réclamations sur les itinéraires des chemins de grande communication sont examinées par la commission chargée de leur gestion au conseil général. Il s’ensuit des modifications sur plusieurs lignes en 1837 ( ligne de Lubersac à Terrasson, ligne de Tulle à Saint-Yrieix, ligne de Juillac à Mauriac, ligne de Tulle à Veyrac, ligne de Brive à Thiviers, ligne d’Eygurande à Bort et ligne de Treignac à la R.N.89), et des changements de numéros apparaissent.
Un nouveau règlement général est arrêté le 15 mai 1855. Le réseau des chemins vicinaux d’intérêt commun est établi en 1844, révisé en 1859. Les ressources affectées aux chemins vicinaux sont accrues dans une forte proportion en 1862, par la réalisation d’un emprunt de 1 200 000 francs, voté par le conseil général pour en hâter l’achèvement.
Le service vicinal est réorganisé le 18 mars 1865. Le service est hiérarchisé par arrondissement, ce qui entraîne une modification des cantonnements : un agent voyer principal, des agents voyers d’arrondissement et des agents voyers cantonaux. Afin d’estimer le coût et l’achèvement des travaux, le décret du 17 août 1867 classe les chemins vicinaux ordinaires qui ne sont pas arrivés à l’état d’entretien, en trois catégories ; la liste départementale des chemins vicinaux ordinaires adoptés par la commission départementale sur proposition de l’administration est établie en janvier 1868. Après l’entrée en vigueur de la loi du 11 juillet 1868 relative à l’achèvement des chemins vicinaux  et à la création d’une caisse spéciale pour leur exécution, la longueur des chemins attribuée au département est réglée à 2 200 kilomètres, par un arrêté ministériel du 31 juillet 1868, et la nomenclature de ces chemins formant le réseau subventionné, est fixée sur avis de la commission départementale, par arrêté préfectoral du 19 septembre 1868.
Le règlement général sur les chemins vicinaux ordinaires du 15 mai 1855 est remplacé le 15 février 1872. Aux termes de l’article 86 de la loi du 10 août 1871, la commission départementale prononce, sur l’avis des conseils municipaux, la déclaration de vicinalité, le classement, l’ouverture et le redressement des chemins vicinaux ordinaires, la fixation de la largeur et de la limite des dits chemins. Elle exerce à cet égard les pouvoirs conférés au préfet par la loi du 21 mai 1836.
Les classements nouveaux adoptés par le conseil général dans sa séance du 22 août 1878 portent à 34 le nombre de chemins de grande communication et à 56 celui des chemins d’intérêt commun.
La loi du 20 août 1881 reconnaît les chemins ruraux et crée des ressources spéciales pour leur entretien : article 1  » Les chemins ruraux sont les chemins appartenant aux communes affectés à l’usage du public, qui n’ont pas été classés comme chemins vicinaux ». Désormais des associations syndicales peuvent être créées pour l’ouverture, l’élargissement, la réparation et l’entretien des chemins ruraux. Ces chemins sont reconnus par des arrêtés pris par la commission départementale sur la proposition du préfet.
En 1886, 11 routes départementales sont déclassées ; elles prennent les onze premiers numéros des chemins de grande communication, et les trente-quatre chemins existants de grande communication occupent les numéros allant de 12 à 45. Un agent voyer est établi dans chaque chef lieu de canton à compter du 23 décembre 1892, date de l’arrêté préfectoral de réorganisation du service vicinal, soit 29 postes d’agents voyers cantonaux.
À la fin du XIXe siècle, les chemins vicinaux corréziens, toutes catégories confondues, sont au nombre de 2 042 (soit 7 409 kilomètres), représentant 45 chemins vicinaux de grande communication (1 787 km), 104 chemins d’intérêt commun (1 658 km), 1 893 chemins vicinaux ordinaires (3962 km).
Après la Première Guerre mondiale, une organisation nouvelle du service vicinal est mise en place à partir de 1925. Depuis 1905, date à laquelle le conseil général a voté la fusion des services de voirie dans un souci d’économies, l’ingénieur en chef des Ponts et chaussées, moyennant une indemnité annuelle, était chargé de surveiller et d’administrer le service vicinal. Désormais un agent voyer en chef exerce ces fonctions.
Le décret-loi du 14 juin 1938 modifie le régime administratif de la voirie ; les chemins de grande communication et les chemins d’intérêt commun sont réunis avec les routes départementales, dans la catégorie des chemins départementaux. Devenant propriété du département, ils cessent d’être à la charge des communes.
Le service vicinal est rattaché par décret du 15 octobre 1940 au service des Ponts et chaussées.

Le classement de la sous-série commence par des dossiers généraux : répertoire général des travaux tenu par l’agent voyer en chef, registres d’ordre de l’agent voyer en chef et des agents voyers d’arrondissement et cantonaux, permissions de voirie, exécution des programmes de travaux, personnel, réglementation et rapports généraux, classement des chemins et comptabilité.
Les chemins de grande communication et d’intérêt commun sont classés dans l’ordre de leur numérotation. Pour les chemins de grande communication 1 à 28, les tracés indiqués sont ceux qui figurent sur les fiches de renseignements statistiques établies en 1839 reprenant le classement du 26 août 1836.
Les plans parcellaires d’ouvrages d’art et de traversée des communes sont signalés en dessous de l’analyse.
La voirie ordinaire est classée par ordre alphabétique de communes. Pour chaque commune, le plan de classement établi est le suivant : correspondance générale relative au classement, à l’entretien, au financement des travaux, au personnel ; travaux par ordre croissant de chemins vicinaux ordinaires ; chemins ruraux ; voirie urbaine. Dans la mesure où la Corrèze est un département rural, la voirie urbaine est peu représentée. Néanmoins, les dossiers conservés _ ouvertures et élargissements de rues, aménagements de places publiques, travaux d’assainissement, classements des rues, alignements _ présentent un grand intérêt pour toute étude urbanistique.
La confection du plan d’alignement des communes constitue une dépense obligatoire, aux termes de la loi du 18 juillet 1837. Depuis le décret du 5 avril 1862, en l’absence de plan d’alignement, les propriétaires sont tenus de demander l’alignement pour construire le long des rues et places.
Des dossiers des affaires suivies par les agents voyers cantonaux (Treignac, Bugeat, Corrèze, Seilhac, égletons, Bort, Meymac, Larche, Argentat, Beaulieu, Mercoeur, Saint-Privat), entrés aux Archives départementales en 2002, en provenance des subdivisions de l’équipement, prennent place à la fin de la sous-série où ils complètent parfaitement les dossiers existants.

Répertoire numérique de la sous-série 3O, voirie vicinale

Sous-série 4 O Dons et legs

( 44 articles, 3,84 m.l.)

Les libéralités faites aux communes ou aux établissements de bienfaisance ne pouvaient être acceptées qu’après avis de la préfecture jusqu’au décret du 5 novembre 1926 qui reconnaît au conseil municipal le droit de statuer définitivement sur l’acceptation ou le refus des dons et legs.
Le cadre de classement de la sous-série est le suivant :
– documents généraux ;
– dons et legs hors du département ;
– dons et legs intercommunaux ;
– dons et legs communaux, dans l’ordre alphabétique des communes.
Trois indications sont fournies : le nom du ou des donateurs, le ou les bénéficiaires, la date du don.
Un index alphabétique des donateurs complète le répertoire, en annexe.

4O.pdf

Sources complémentaires

Archives départementales

Série K. –  3 K. Bulletin de la Préfecture, suivi du Recueil des actes administratifs ;
4 K. Arrêtés du préfet et des sous-préfets ;
5 K. Conseil de préfecture, en particulier,5 K 170-364 concernant les dossiers d’administration communale :
5 K 170-189. Finances
5 K 190-217 . écoles
5 K 218-223. églises
5 K 224. Halles
5 K 225. Lavoirs publics
5 K 226. Presbytères
5 K 227-234. Communaux
5 K 235. Champs de foire
5 K 236. Cimetières
5 K 237-238. Forêts
5 K 239. Places publiques
5 K 240-276. Chemins vicinaux
5 K 281. Assainissement
5 K 282. Fontaines publiques
5 K 283. Bains-douches
5 K 284-286. éclairage

Série M.- 1 M 3. Enregistrement de la correspondance générale concernant les affaires communales ( I re division), 1903-1907 ;
1 M 33-60. Délimitations, créations, réunions de communes, an VIII-1930 ;
1 M 112. Souscriptions pour l’érection de monuments aux morts pour la patrie, 1919-1924 ;
2 M 34-77. Maires et adjoints, conseillers municipaux nommés, an VIII-1871 ;
3 M. élections municipales ;
7 M 292-304. Gestion des forêts communales, 1828-1940 ;
7 M 346-534. Fonds du génie rural : ponts et chemins, champs de foire, marchés couverts, 1912-1940.

Série N. – 1 N. Conseil général du département et commission départementale : rapports du préfet et des chefs de service (service vicinal), minutes des délibérations et travaux de la commission départementale.

Série P. – 3 P. Cadastre et remembrement ;
6 P. Service postal.

Série S. – Cette série complète la série O dans le domaine des travaux publics et des transports.
2 S. Routes départementales ;
7 S. Adduction d’eau et irrigation ;
8 S. énergie électrique.

Série T. – 1 T-11 T. états de situation des écoles établies dans le département, rapports, correspondance générale, 1815-1887 ;
12 T 1-124. Comptabilité : dépenses pour l’entretien des écoles communales, 1830-1906;
43 T-44T. Salles d’asile, écoles maternelles, 1838-1891 ;
57 T-67T. Maisons d’école, 1833-1887.  Les maisons d’école classées par ordre alphabétique de communes ( 68T-89T) ont été intégrées en sous-série 2 O ;
170 T 1-2. Monuments historiques : églises.

Série U. – Expropriations.

Série V. – Dossiers des immeubles et bâtiments paroissiaux suite à la loi de séparation de l’église et de l’état, 1906-1909.

Série X. – 1 X. Hôpitaux-hospices ;
2 X. Bureaux de bienfaisance ;
4 X 41. Société de secours mutuel des cantonniers du service vicinal du département, 1880-1929.

Série Z. – Le fonds de la sous-préfecture de Brive ( 2 Z) contient d’importantes sources complémentaires pour les communes de l’arrondissement.

Série Pr. – Presse. Le répertoire dactylographié de la presse est consultable en salle de lecture.
Les périodiques ( bulletins municipaux) et annuaires du département.

Série Fi. – 1 FI. Cartes du département ;
3 Fi. Plaques et clichés photographiques négatifs : édifices, sites et personnages de la Corrèze, 1880 ;
5 Fi. Cartes postales de petit format : ordre alphabétique des communes, 1900-1959 ;
16 Fi. Fonds du musée du cloître à Tulle : plans de restauration d’églises et de châteaux et d’édification d’écoles et de maisons particulières par l’architecte départemental, XIXe-XXe siècles.
22 Fi. Fonds René Fourgeaud : tirages photographiques noir et blanc concernant la vie à Tulle et le patrimoine de la ville, des vues générales, architecture civile et religieuse sur différentes communes du département, 1890-1930 ; cartes postales anciennes.
27 Fi. Collection Patrice Delage : cartes postales anciennes concernant 96 communes.

Série J. – 5 J 24, 26, 50-56, 92-95. Fonds Henri de Jouvenel : dossiers d’interventions classés par communes.
8 J 86. Fonds de Bar : administration municipale d’Argentat, an VIII-1806.
22 J. Fonds de l’évêché de Tulle : édifices cultuels ; annexe IV du répertoire par Isabelle Chave : édifices religieux classés et inscrits du département de la Corrèze, d’après l’état des pièces graphiques de la Médiathèque du Patrimoine.
41 J 28-31. Fonds Jacques de Chammard : gestion de la ville de Tulle et interventions dans la gestion des communes rurales, 1925-1953.

Archives communales déposées aux archives départementales.   

L’ensemble des fonds des archives municipales constitue l’une des  sources principales de l’histoire des communes de 1800 à 1940. Les communes sont propriétaires de leurs archives et doivent assurer la conservation de leurs dossiers, où l’on peut retrouver le double de pièces envoyées pour contrôle aux services préfectoraux et en sous-préfecture. Elles ont déposé en grande partie leurs archives aux Archives départementales conformément au Code du Patrimoine.
En raison de tris et de destructions intempestives, ces fonds sont d’intérêt très inégal.
Leur répertoire dactylographié, conforme au cadre réglementaire de 1926, est consultable en salle de lecture.

Centre historique des Archives nationales.

– Série F : versements des ministères et des administrations qui en dépendent.
F 3172-3247. Administration départementale et communale : enregistrement de la correspondance, an XII-1835 ;
F 4343-4378. Administration départementale et communale, bureau des communes : feuilles de travail, 1806-1845 ;
F 5610-5638. Administration départementale et communale : enregistrement de la correspondance, 1841-1849.

F1. Administration générale
F1a 407. Collection de documents concernant l’administration départementale et communale, 1789-1830 ;
F1b II Corrèze 1-15. Personnel administratif en Corrèze, 1790-1884 : dossiers classés par commune ;
F1c I 143,190. Statues et monuments d’hommes célèbres ; noms d’hommes célèbres attribués à des rues ou à des places, 1859-1910.

F2. Administration départementale
F2 2000-2002. Circonscriptions administratives, 1853-1938 ;
F2 2003-2010. Voirie urbaine, vicinale et rurale, 1813-1940 ;
F2 2014-2033. Administration générale des communes et personnel des collectivités territoriales, 1905-1940 ;
F2 2034-2056. Administration générale des communes, 1806-1940 ;
F2 2097-2134. Administration financière des communes, 1872-1940 ;
F2 2285. Corrèze : circonscriptions (1902-1938), voirie (1896-1938), utilité publique (1925-1935) ;
F2 2286. Corrèze : employés (1919-1940), administration communale (1916-1939) ;
F2 2287-2289. Corrèze : finances départementales, 1895-1938 ;
F2 2290. Corrèze : finances communales, 1890-1939.
F2 I 843. Nomenclature des communes ; changements de noms, an XII-1838 ;
F2 I 965. Ponts communaux, an XI-1868 ;
F2 I 1041. Chemins vicinaux, an XI-1871 ;
F2 I 1158-1161. – Voirie urbaine, an X-1869 ;
F2 I 1206. Police rurale, 1790-1839 ;
F2 II Corrèze 1-2. Délimitation et réunions de communes, voirie urbaine, 1809-1848.

F3 Administration communale
F3 I. Objets généraux : réglementation, biens communaux, an X-1886 ;
F3 II Corrèze 1-10. Administration communale, an XIII-1841.

F5 Comptabilité départementale
F5 II Corrèze 1-23. Budgets et comptes, an III-1904.

F6 Comptabilité communale
F6 I 1-54. Affaires générales ;
F6 II Corrèze 1-7. Ordre alphabétique des communes, 1882-1902.

F8  184. Alimentation en eau des villes et des communes, 1882-1902.

F10 Agriculture
F10 329-330. Communaux : pétitions adressées aux comités d’agriculture, 1792-an III ;
F10 332-334. Partage des communaux, 1790-an VIII;
F10 2241. Subventions accordées aux communes pour travaux d’alimentation en eau potable, 1891-1948 ;
F10 2314-2328. Mise en valeur des communaux, 1860-1900.

F17 Instruction publique
F17  71, 95. Enquêtes sur la situation des écoles primaires, 1833-1834 ;
F17  8101-8700. Collèges communaux : Brive ( 8290), Tulle ( 8640), Ussel ( 8641) ;
F17  10368-10719. Statistique générale et états de situation des écoles primaires, 1806-1906 ;
F17  14594. Constructions d’écoles : plans des projets adoptés ou écartés, 1878-1893 ;
F17  14600. Comité consultatif : enquête sur les besoins de bâtiments scolaires, 1926-1944 ;
F17  14601-14608. Construction ou agrandissement d’écoles, 1926-1942.

F19 Cultes
F19  639. état par département des paroisses manquant d’églises et de presbytères, 1811 ;
F19  666. Secours et subventions pour les constructions et les réparations des églises et presbytères : diocèse de Tulle, 1811-1828 ;
F19  670-687. Emploi des fonds alloués aux communes pour l’acquisition et la réparation d’églises et de presbytères, 1816-1844 ;
F19  1460-1479. Secours pour les édifices paroissiaux : demandes et décisions par département, 1846-1899 ;
F19  3609-3616. Secours et pensions : demandes refusées pour le diocèse de Tulle, XIXe-XXe siècles;
F19  4677-5433. Secours pour travaux aux églises et presbytères, an X-1907 ;
F19  7563-7564. Travaux effectués dans les évêchés, an X-1906 ;
F19  7575. Secours accordés aux églises et presbytères : Corrèze, 1894-1906 ;
F19  15533-15554. Dons et legs autorisés par le préfet, 1862-1904.

F20 Statistiques
F20  635-703. Statistique des octrois, 1843-1861.

F33 Enregistrement, domaines et timbre
F33  353. Biens des menses épiscopales et curiales, des séminaires et des fabriques, 1907-1922.

Série P – Finances, cadastres, postes (1800-1940)

 (140 m.l.)

La série P est constituée des documents en provenance des bureaux de la préfecture traitant de la comptabilité des divers ministères, des services de la Trésorerie générale, des services fiscaux (à l’exception des archives des Domaines, de l’Enregistrement et des hypothèques série Q), de l’administration des Postes et Télécommunications.

Instruments de recherche : seules les sous-séries 3 P (cadastre) et 6 P (Postes et télécommunications) sont pourvues d’instruments de recherche. Les autres sous-séries, non classées à ce jour, ne sont pas communicables.

Sous-série 3 P, répertoire manuscrit à disposition des lecteurs en salle de lecture, par J. Jauvion, Archives départementales.

Sous-série 6 P. répertoire numérique dactylographié de la sous-série 6 P, par S.Caldemaison, Tulle, Archives départementales, 2005.

Répertoire numérique de la sous-série 6P : FRAD019_06P.pdf

Sous-série 1 P et 2 P Trésor public – Contributions directes

 

(42 m.l., non classés, non communicables)

    
Les sous-séries 1 P (Trésor public et comptabilité générale) et 2 P (Contributions directes), n’ont pas fait l’objet de classement. Elles renferment les pièces comptables attestant de l’action de l’état dans le département, les registres journaux des mandats de paiement des différents ministères ainsi que les rôles des contributions.

Sous-série 3 P Cadastre

(90 m.l.)

Le cadastre est l’ensemble des documents établis par l’administration en vue de permettre la détermination des limites des propriétés foncières d’un territoire, la constatation de la nature de leurs produits et l’évaluation de leur revenu.
La confection du cadastre par masses de cultures est mise en place par un arrêté du 27 vendémiaire an XII (20 octobre 1803) . C’est la loi du 15 septembre 1807 qui prescrit la réalisation du cadastre parcellaire, appelé « cadastre napoléonien », c’est à dire pour chaque commune, la tenue de registres (matrices et états de section) et l’établissement d’un plan cadastral.
La matrice donne par propriétaire, la liste de toutes les propriétés bâties ou non bâties,  que chacun possède dans la commune. Elle apporte des précisions sur les mutations de propriétés concernant les parcelles énumérées, avec l’année de mutation, en entrée ou en sortie. Lorsque la mutation est due à une succession, par exemple d’un père à un fils, l’attributaire de la case est rayé et remplacé par son ayant-droit.
Le registre des états de section liste pour chaque section de la commune une nomenclature des parcelles qui la composent avec leurs caractéristiques : nom de propriétaire, contenance de la parcelle, nature de la culture, revenu.
Le plan cadastral est constitué d’un tableau d’assemblage qui représente l’ensemble du territoire, divisé en sections.
Les documents cadastraux existent en double exemplaire : la minute, conservé au Service des impôts fonciers, puis versée aux archives départementales ; la copie remise aux mairies, conservée dans les archives de la commune ou déposée aux archives départementales. [ voir la série E dépôt]
Les opérations de réalisation du cadastre ne sont achevées qu’au milieu du XIXe siècle. À partir de 1881, les matrices cadastrales sont dédoublées en deux registres parallèles, l’un concernant les propriétés bâties et l’autre les propriétés non bâties.
Les matrices « napoléoniennes » ont été utilisées jusqu’en 1913-1914, date de confection de nouvelles matrices, utilisées elles-mêmes jusqu’à la réalisation d’un nouveau cadastre, dit « cadastre rénové ».
C’est en effet la loi de 1930 qui lance la révision générale du cadastre, avec la confection de nouveaux plans, états de section et matrices , impliquant la plupart du temps de nouvelles numérotations de parcelles.

Aucune mise à jour du cadastre n’a été réalisée entre le XIXème et la mi-XXème siècle. Le cadastre rénové a été dressé, selon les communes, entre 1932 et 1982. La liste précise des communes corréziennes est disponible ici. Les Archives départementales ne possèdent pas de table de concordance entre les numéros de parcelles du cadastre dit napoléonien et le cadastre rénové. 

À partir de 1980, les informations contenues dans les matrices migrent sur de nouveaux supports : microfilms, puis CD-Rom.
Les procès-verbaux de délimitation des communes réalisés au moment de la confection du cadastre, sont versés aux archives départementales pour les arrondissements de Tulle et Ussel.
Les archives cadastrales sont des documents de toute première importance dans les recherches administratives et historiques. Elles nous renseignent sur la transmission de la propriété, l’utilisation du sol en agriculture, la forêt, l’habitat. Elles sont une source incomparable de l’histoire du paysage et de l’environnement, de la topographie et de la toponymie.

Sous-série 4 P Contributions indirectes

(2 m.l., non classés, non communicables)

Cette sous-série est matériellement peu importante. Les 2 m.l. conservés ont trait plus particulièrement aux débits de tabac.

Sous-série 5 P Douanes

Sans objet pour le département de la Corrèze.

Sous-série 6 P Postes et télécommunications

(86 articles, 6, 20 m.l.)    

Le fonds est classé depuis 2005. Les documents proviennent d’une part des bureaux de la préfecture (entrés en 1921), d’ autre part de la Poste (entrés en 1978).

Répertoire numérique de la sous-série 6P : FRAD019_06P.pdf

Sources complémentaires.

Archives départementales de la Corrèze :

        Série E dépôt, dépôt des communes. Documents cadastraux (ordre alphabétique des communes).
        Sous-série 2 O. Administration des communes Bureaux de poste (ordre alphabétique des communes).
        Sous-série 1 N et 3 N. Administration et comptabilité communale.
        Sous-série 5 K. Conseil de préfecture.
        Sous-série 4 X. Caisses d’épargne.

Archives nationales :

        Sous-série F 4 Comptabilité générale.
        Sous-série F 5 Comptabilité départementale.
            F 5 II 1-23 Corrèze, 1791-1904.
        F 31 Contributions directes. Plans cadastraux des communes par nature de culture;
            F 31 116 arrondissement de Brive (2 plans).
        F 90 Télégraphes.
            F 90 119 Télégraphes Corrèze, 1857-1869.
            F 90 2259-2298 Télégraphes Corrèze, 1871-1895.

Série Q – Domaines, enregistrement, hypothèques (1790-1969)

Cette série, comme la série L, contrairement aux autres séries modernes, commence en 1790 et non en l’an VIII. Elle rassemble les domaines nationaux (période révolutionnaire) et les archives en provenance de la direction des Domaines, de l’Enregistrement et du Timbre. Elle est divisée en quatre sous-séries :
1Q. Domaine national : fonds de l’administration départementale (époque de la Révolution française)
2Q. Domaine civil (période postérieure à la Révolution française)
3Q. Enregistrement et timbre
4Q. Hypothèques
Cette série n’a pas fait l’objet d’un classement d’ensemble dans le département de la Corrèze. Seule la sous-série 1Q est pourvue d’un répertoire numérique ; des répertoires manuscrits et dactylographiés permettent une recherche aisée dans les fonds de l’Enregistrement ; les fonds des archives hypothécaires, bien que non répertoriés, sont faciles d’accès, classés dans l’ordre numérique des volumes à l’intérieur de chaque bureau (Brive, Tulle et Ussel).
L’ensemble représente 881 mètres linéaires.

    Instruments de recherche. – Répertoire numérique de la série Q (Domaines), par Georges Mathieu, Tulle, 1913 ; répertoires manuscrits de la sous-série 3Q ; base de données informatique et bordereaux de versements pour les registres postérieurs à 1940 (445W, 461W, 1451W, 1458W, 1547W, 1676W, 1692W).

SERIE Q BIENS NATIONAUX.pdf

Sous-série 1 Q Domaines nationaux

(41m.l.)

Les biens nationaux.
On désigne sous ce nom tous les biens mobiliers, immobiliers et fonciers saisis par la nation et mis en vente à son profit.
On distingue les biens de première origine qui proviennent pour l’essentiel des biens du clergé et les biens de seconde origine constitués essentiellement par le séquestre des biens des émigrés et des suspects.
Le 2 novembre 1789, l’Assemblée Constituante, confrontée à la nécessité de rembourser la dette de l’état, met les biens du clergé à la disposition de la nation à charge pour celle-ci de subvenir aux frais du culte. Dans un premier temps, les biens du clergé sont utilisés comme gage pour des billets en fortes coupures de 1000 livres portant intérêt à 5% : les assignats ; puis l’Assemblée arrête les conditions de vente des biens nationaux : les municipalités sont chargées des inventaires, des estimations, de la publicité, puis de la vente aux enchères publiques. Elles sont chargées également de faire l’avance des fonds, puis de se rembourser par les ventes, en conservant en prime 1/16e de la somme ; les particuliers se voient offrir des délais de paiement avantageux. Devant le succès de la vente, l’Assemblée décide, le 9 juillet 1790, que tous les biens nationaux pourront être mis en vente.
En juillet et août 1792, l’Assemblée législative décide de mettre en vente les biens des émigrés placés sous séquestre. La Convention croit que ces biens favoriseront l’accession à la propriété des paysans pauvres, à la différence des biens du clergé servant de gage aux assignats. Différentes modalités de vente sont mises en œuvre, mais sans résultats, et devant le mécontentement général, l’Assemblée ordonne, par le décret du 2 frimaire an II (22 novembre 1793), le morcellement de tous les biens nationaux quelle que soit leur origine. La loi du 12 prairial an III (31 mars 1795), destinée à accélérer les ventes, stipule que tout citoyen peur se faire délivrer sans enchères tel bien qu’il voudrait, à condition de payer 75 fois le revenu de 1790, en quatre termes de trois mois. Les quelques biens intéressants s’enlèvent rapidement, payés le plus souvent en assignats largement dépréciés. Un autre mode de paiement apparaît, quand l’assignat est remplacé par le mandat territorial ( loi du 28 ventôse an IV, 18 mars 1796) : on vend sur la base de 18 à 22 fois la valeur d’estimation de 1790.
La loi du 16 brumaire an V (6 novembre 1796) établit la vente aux enchères publiques : le paiement a lieu moitié en numéraire, moitié en papier. Par les lois des 26 vendémiaire et 27 brumaire an VII (17 octobre et 17 novembre 1798), on revient au paiement en numéraire.
Grâce à la vente des biens nationaux, le nombre des propriétaires terriens a doublé entre 1789 et 1815. Les mutations massives de propriétés qui en découlent, ont entraîné un très important bouleversement social.
Les documents conservés fournissent un tableau précis des patrimoines d’Ancien Régime, seigneuriaux, ecclésiastiques et même bourgeois, de leur mode d’exploitation et de leurs revenus, des droits seigneuriaux, des droits d’usage et des propriétés communales. Ils fournissent aussi de précieux renseignements sur la vie quotidienne, des châteaux aux cures de campagne, sur l’histoire de l’art et de la culture, sur l’histoire des techniques.

Fonds du département et des districts :
1. – Affaires générales :
Q 1-33. Instructions du gouvernement, correspondance du directoire du département et des directoires de districts, états résumant les opérations de vente, rachat des droits féodaux.
2. – Vente des biens nationaux :
Q 34-125. Vente des biens immobiliers avant le 28 ventôse an IV. Les biens sont classés par district et par type (1ère ou 2ème origine) ; en fonction de l’origine, c’est l’ordre des cantons qui prévaut pour le classement : estimation des biens, soumission des candidats à l’achat, adjudications.
Q 126-147. Vente des immeubles après le 28 ventôse an IV. Les estimations et les ventes sont classées par cantons (districts supprimés le 28 ventôse an IV)
Q 148-192. Inventaires et ventes des biens mobiliers. Classement dans l’ordre alphabétique des cantons.
3. – Administration du séquestre des biens :
Q 193-226. Ferme des biens nationaux. Les baux à ferme sont classés soit par cantons, soit par districts.
Q 227-266. Séquestre. Ordre alphabétique des cantons.
Q 267-375. émigrés, prêtres réfractaires, condamnés. Les titres relatifs aux émigrés ou présumés tels, détenus, condamnés, déportés ou reclus, sont classés dans l’ordre alphabétique des noms de personnes. Se trouvent aussi des dossiers comprenant des listes d’émigrés, des créances sur les émigrés, la liquidation des dettes des émigrés, ainsi que les registres de délibérations et arrêtés du directoire du département, puis de l’Administration centrale et du préfet, relatifs aux biens et pétitions d’émigrés (classés par ordre chronologique et couvrant la période 1793-1825).
4. – Liquidation de l’indemnité payée aux émigrés (loi du 27 avril 1825, « loi du milliard »)
Q 376-390. Dossiers individuels, 1825-1832.
5. – Administration et contentieux des domaines
Q 391-397. 1791-1825
6. – Biens communaux vendus en 1813 au profit de la caisse d’amortissement
Q 398-419. Ordre alphabétique des communes

Fonds de l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines :

7. – Liquidation de la vente et du séquestre des biens nationaux
Q 420-622. Ces documents proviennent de l’administration de l’enregistrement : émigrés, affaires générales, ventes, caisse d’amortissement, décomptes, 1790-1829
Q 623-709. Bureaux du département : Argentat, Beaulieu, Bort, Juillac, Treignac, Ussel, Uzerche, Tulle, 1791-1807. [voir sous-série 3Q pour la suite]

SERIE Q BIENS NATIONAUX.pdf

Sous-série 2 Q Domaine (période postérieure à la Révolution française)

(0, 80m.l.)

Cette sous-série n’est pas ouverte. Elle se limite à quelques registres et boîtes concernant les baux du domaine militaire, le sommier des biens de l’état affectés et non affectés, le séquestre des biens ecclésiastiques.
Les inventaires des biens ecclésiastiques dressés en vertu de la loi de séparation des églises et de l’ état du 9 décembre 1905, sont classé en série V.

Sous-série 3 Q Enregistrement

(526 m.l.)

Les droits d’enregistrement, établis par la loi des 5 et 19 décembre 1790, ont succédé aux droits de contrôle et d’insinuation qui existaient sous l’Ancien Régime. Les registres de formalité font suite aux registres de contrôle des actes, classés en série C.
Une nouvelle classification induit la constitution de trois séries de registres différents, en fonction de leur contenu : actes civils publics (actes notariés), actes sous-seing privé (dissociés à partir de 1799), mutations par décès. Une quatrième série, ouverte seulement dans les bureaux des villes sièges d’un tribunal civil, est exclusivement réservée à l’enregistrement des jugements et des actes de procédure de ces tribunaux et des justices de paix.
De nouveaux délais sont fixés pour la présentation des actes : dix jours si le notaire réside au lieu de l’enregistrement, vingt jours dans le cas contraire et trois mois après le décès pour les testaments.
La plupart des bureaux de formalité existants sont maintenus par le réforme de 1809, en règle générale, un par canton.
En 1865, un nouveau système est mis en place. Les tables disparaissent, à l’exception des tables de successions et absences, remplacées par un « sommier du Répertoire général » dans lequel chaque individu dispose, à partir du premier acte qu’il passe, d’une case où sont inscrits tous les actes qu’il va passer par la suite. Une table sur fiches permet de retrouver le numéro du sommier et le numéro de la case.
Les deux répertoires manuscrits des archives de la Corrèze comprennent une table des communes réparties par bureau d’enregistrement et par cantons ainsi qu’une liste des différents bureaux avec indication de leur date de création et de suppression.
23 bureaux sont répertoriés : Argentat (28 mars 1791-31 décembre 1869), Beaulieu (28 mars 1791-31 décembre 1957), Bort (28 mars 1791-8 juillet 1959), Brive (28 mars 1791-31 décembre 1969), Bugeat (13 juin 1874-9 mars 1917), Corrèze (28 mai 1867-26 août 1942), Donzenac (5 septembre 1810-26 juin 1942), Egletons (28 mars 1791-10 février 1961), Juillac (28 mars 1791-26 août 1942), Lapleau (déembre 1889-31 juillet 1934), Lubersac (13 septembre 1810-31 décembre 1969), Meymac (28 mars 1791-31 décembre 1969), Meyssac (28 mars 1791-12 juillet 1934), Neuvic (28 mars 1791-26 juin 1959), Objat (28 mars 1791-31 décembre 1969), Saint-Privat (22 octobre 1845-26 septembre 1942), Seilhac (12 mai 1842-24 juillet 1943), Sornac (15 mars 1877-23 décembre 1915), Treignac (28 mars 1791-31 décembre 1869), Tulle (28 mars 1791-31 décembre 1869), Ussel (28 mars 1791-31 décembre 1869), Uzerche (28 mars 1791-26 novembre 1959), Vigeois (25 octobre 1845-12 juillet 1934).
1. – Les tables
Elles existent depuis le XVIIIe siècle.
Une refonte est appliquée à partir du 1er  janvier 1825 et réduit considérablement leur nombre. Les tables sous forme de volume sont supprimées à compter du 1er janvier 1866 et remplacées par un répertoire général, accompagné de fiches :
Les tables des contrats de mariage : elles durent jusqu’au 31 décembre 1865.
Les tables de successions . Trois types de tables existent jusqu’au 31 décembre 1824 : tables des extraits de sépulture et personnes réputées mortes après une longue absence, tables des inventaires après décès, tables des successions acquittées. Une table unique subsiste à partir de 1825 : la table des successions et absences.
Les tables des testaments : trois types de tables subsistent jusqu’au 31 décembre 1824, refondues en une seule jusqu’en 1865.
Les tables des vendeurs et acquéreurs. Quatre types de tables existent de la fin du XVIIIe siècle au 31 décembre 1824 : tables des vendeurs et anciens possesseurs, tables des acquéreurs et nouveaux possesseurs, tables des partages, tables des copartageants. Deux tables subsistent de 1825 à 1865 : table des acquéreurs et nouveaux possesseurs, table des vendeurs et anciens possesseurs.
Les tables des baux : elles subsistent jusqu’au 31 décembre 1865.
Sommiers et répertoires. Le répertoire général des enregistrements et déclarations, ouvert au 1er janvier 1866 supprime toute autre table à l’exception de celle des successions et absences.

2. – Les registres :
Les actes civils publics . Ils prennent en 1790 la relève du contrôle des actes de notaires établis par édit de mars 1693.
Ils comportent la nature de l’acte, les noms des parties, du notaire ou de l’administration, les droits perçus. Ils ouvrent la voie d’accès aux fonds notariaux.
Les actes sous-seings privés. La transcription littérale de l’acte est supprimée par l’instruction du 25 février 1839 ; l’analyse sommaire est encore diminuée par l’instruction du 31 décembre 1874. Ces registres livrent un grand nombre d’actes d’une infinie variété : billets à ordre, affiches et insertions d’annonces, lettres de change, pouvoirs et commissions, soumissions, procurations, polices d’assurances, actes de société, inventaires de meubles, actes d’apprentissage, de tutelle, nominations, mais aussi : testaments, échanges, obligations, baux et quittances.
Les registres et baux d’immeubles contiennent les baux sous-seing privé, les déclarations de locations verbales et les mutations de fonds de commerce.
Les déclarations de mutations par décès. Sont soumis à déclaration tous les actes ayant trait aux mutations de propriété ou d’usufruit de meubles et immeubles à la suite d’un décès, en ligne directe ou collatérale.
Le délai d’enregistrement est de six mois à compter du jour du décès et de un an  pour les légataires résidant hors de France.
En 1791, les registres du centième denier non terminés sont poursuivis par ces déclarations. L’inscription des déclarations se fait à la suite les unes des autres.
Ce sont les registres les plus utiles au chercheur ; étroitement liés aux tables, ils permettent une recherche axée sur le nom des personnes concernées par l’acte.
Les actes judiciaires. L’enregistrement des actes des tribunaux de la circonscription se fait dans un délai de vingt jours.
La sous-série est close à la date de fermeture des bureaux (31 décembre 1969). Les registres de 1791 à 1807 sont en sous-série 1Q.

Sous-série 4 Q Hypothèques

(314 m.l.)

Les conservations des hypothèques ont été créées par les lois du 9 messidor an III et 21 ventôse an VII (1er novembre 1798). Cette dernière loi institue plus précisément une conservation dans chaque chef-lieu ( une par arrondissement).
L’institution de l’hypothèque, garantie du créancier prise sur les biens immobiliers du débiteur, constitue en quelque sorte une forme d’assurance en matière de crédit foncier. Elle confère par ailleurs une publicité certaine aux transactions.
On trouve dans les registres des hypothèques tous les actes touchant à la propriété ; les actes sont transcrits intégralement ce qui fait des registres une intéressante source pour l’histoire sociale.
Cette sous-série est close au 1er janvier 1956, date d’entrée en vigueur du décret du 4 janvier 1955 portant réforme de la publicité foncière, qui a pour effet la clôture des répertoires, tables et registres indicateurs, et l’ouverture d’un fichier immobilier comme instrument d’accès aux registres.
Pour chaque conservation, les Archives départementales possèdent deux grandes collections de documents : les registres des inscriptions des privilèges et hypothèques (rangés par conservation sans être classés) et les transcriptions des actes de mutations (classés par conservation dans l’ordre numérique des registres, non cotés). Ces derniers sont très utiles pour le chercheur qui veut effectuer une origine de propriété.

Sources complémentaires

Archives départementales de la Corrèze :
Série E. Les minutes notariales constituent le complément indispensable aux fonds de l’enregistrement et des hypothèques.
Série L. Entièrement consacrée à la Révolution, elle constitue un complément indispensable à la sous-série 1Q.
Série K. Publications officielles, contentieux.
Série P. Finances publiques.
Série V. Séquestre des biens religieux.
E dep. Archives communales déposées.

Archives nationales :
Sous-séries F 30-33. Archives centrales de toutes les administrations fiscales. En particulier :
F 33 353, 1110. Séparation des églises et de l’état. Classement départemental et communal, 1907-1922. Corrèze.
F 33 532. Biens des congrégations : dossiers par départements, 1910-1921.
F 33 639. Immeubles de l’état et Domaine public, 1871-1908. Corrèze.
Sous-série Q2. Vente des biens nationaux.

Série R – Affaires militaires, organismes de temps de guerre (1800-1940)

La série R a été constituée à partir des dossiers des services préfectoraux concernant les affaires militaires, les corps de gendarmerie et de sapeurs-pompiers et les services spéciaux ayant fonctionné pendant la première guerre mondiale.
En effet, les administrations et organismes relevant du ministère de la Défense ont leurs propres services d’archives et ne versent pas leurs fonds aux archives départementales, à l’exception des registres de recrutement (archives du BCAAM de Pau).
Depuis le 1er janvier 2005, un service unique des archives militaires a vu le jour, le Service historique de la Défense (SHD). Cet organisme regroupe : le Service historique de l’Armée de terre (SHAT), le Service historique de la Marine (SHM), le Service historique de l’Armée de l’air (SHAA), le Service historique de la Gendarmerie nationale (SHGN), les archives de la Délégation ministérielle à l’Armement (DGA), les archives des Personnels civils de la Défense et les archives du Monde combattant.
Les premiers services (SHAT, SHM, SHAA et SHGN)) sont regroupés au château de Vincennes. Les centres spécialisés (DGA et personnels civils de la Défense) restent à Châtellerault. Les archives du Monde combattant restent à Caen.

Instrument de recherche. –  Répertoire provisoire dactylographié sous forme de récolement, par Armande Sanson, mis à disposition du public dans la salle de lecture des archives départementales.

– Service historique de l’Armée de Terre , guide des archives et sources complémentaires, Vincennes, 1996.
– Unités de la Compagnie de gendarmerie départementale de la Corrèze, 1897-1946, répertoire numérique détaillé de la sous-série 19E, Archives de la Défense, 2004.

Composition de la série :

La série R n’a pas fait l’objet de classement aux archives départementales de la Corrèze, et de ce fait, les dix sous-séries prévues par la circulaire du 18 décembre 1998 ne sont pas constituées. Les dossiers la composant sont cotés en continu sous forme de récolement ; un instrument de recherche dactylographié est mis à disposition des lecteurs.

Sous-série 1 R Préparation militaire et recrutement

– Armée territoriale : correspondance, formation des cadres, 1860-1880 (R 291, 293)
– Instructions militaires dans les écoles et les écoles militaires, 1890-1924 (R 348-350, 519)
– Engagés volontaires, 1852-1928 (R 12, 186-188, 194-196)
– Recrutement belge, 1914-1916 (R 17, 408)
– Recensement des polonais officiers de réserve, 1939 (R 66, 575)
– Recrutement des fils d’étrangers, 1875-1879, 1939 (R 156, 519)
– Conseil de recrutement, 1810-1812 (R 137)
– Infractions au recrutement, an XI-1918 (R 12, 181, 276, 372)
– Exonération de la taxe militaire, 1872-1897 (R 184, 186)
– Recensement : rapports des opérations de l’appel, répartition du contingent, registres de conscription,  an VIII-1934 ((R 41-42, 47-48, 59-60, 67, 97-101, 127-136, 138, 141, 161, 157, 172-173, 178-182, 185, 197-198, 200-201, 351-370, 373, 381-383, 395, 397-399, 407, 412, 423, 425, 517)
– Registres de conscription et tirage au sort, an V-1940 (R 22, 24, 33, 164-171, 251, 268, 363-364, 411, 419-427, 521, 523, 576-599, 628-897)
– Registres de la liste du contingent départemental, 1816-1844 (R 600-627, 1089, 1091, 1093)
– Listes générales du recrutement, 1918-1940 ( R 898-955)
– Registres matricules du contingent : arrondissement de Brive, 1867-1929 (R 1089, 1091, 1093, 1104-1241, 1513-1567)
– Répertoire alphabétique des hommes inscrits aux registres matricules de Brive, 1879-1929 (R 1242-1274, 1473-1491)
–  Registres matricules du contingent : arrondissement de Tulle, 1867-1915 (R 1276-1386, 1568-1583)
– Répertoire alphabétique des hommes inscrits aux registres matricules de Tulle, 1877-1932 (R 1432-1463, 1492-1512)
– Conseil de révision, 1870-1940 (R 2, 5, 7, 20, 27, 37, 49, 52-56, 65, 140-160, 174-176, 183, 247-250, 364, 368, 371, 378, 384, 396, 400-402, 407, 410-411, 446-448, 478-479, 519, 526, 900-901
– Mobilisation, 1870-1940 (R 38-39, 65, 252, 348, 365-367, 386-387, 405, 417, 527, 531, 556)

Sous-série 2 R Organisation de l’armée

– Bureau des affaires militaires à la préfecture : instructions du Ministère de la guerre, correspondance, inspections générales militaires, 1814-1920 (R 102-125, 345, 511, 518, 527)
– Génie et cavalerie : instructions et réquisitions, 1815-1817 (R 296)
– Retour à Tulle du 80e régiment d’infanterie, 1907-1909 (R 574)
– Suppression du 126e régiment d’infanterie, 1928 (R 519)
– Feuilles de route, an VIII-1854 (R 199, 227, 242, 248, 268)
– Pensionnés, 1812-1847 (R 364)
– Réfractaires, déserteurs, insoumis, an X-1939 (R 98, 267-271, 274, 277, 376-377, 518-519)
– Défense passive, organisation de la nation en temps de guerre, 1914-1940 (R 19, 527, 556)
– Circulation, saufs-conduits, 1914-1918 (R 378, 438, 445, 482, 518, 527)
– Ravitaillement et rationnement, 1810-1940 (R 2-6, 8, 14-16, 18-20, 34-36, 43-44, 49, 192-193, 202-222, 224-226, 253, 272-273, 446-450, 453-456, 458-461, 463-475, 477, 480-481, 526-527, 557-563, 572)
– Réquisitions, 1810-1940 (R 19, 38-39, 65, 191, 257, 260-262, 266, 287, 407, 412-413, 420, 510, 519, 526-527, 548, 556)
– Casernement : passages de troupes, manœuvres et entraînements militaires, équipements, habillement des troupes, transports, colombophilie, an XIII-1940 (R 13, 17-18, 21, 28, 30, 32, 62-63, 225-227, 246, 268, 280, 344-348, 401, 515, 519, 528-529, 556, 574-575)
– Armement, 1813-1939 (R 281-283, 366, 423, 519)
– Médecine militaire, décédés, secours aux militaires, an III-1940 (R 223, 228-245, 254-255, 268, 378, 434, 439, 444, 462, 470, 507, 520, 524)
– Justice militaire, 1822-1929 (R 21, 278, 299-300, 516, 527, 1001)
– Médailles et diplômes militaires, 1849-1924 (R 256, 259, 261, 263-265, 401, 512)
– Allocations militaires, soutiens de familles, 1860-1940 (R 1, 7, 23, 25-26, 46, 50, 61, 162, 389, 428-430, 451, 508-509, 516, 573)
– Emploi et personnel de la Défense nationale, 1906-1940 (R 189, 378, 389, 391, 422, 530)
– Manufacture d’armes de Tulle, 1803-1920 (R 268, 284-285, 389, 494, 525)

Sous-série 3 R Anciens combattants et victimes de guerre

Statistique des morts et disparus de la première guerre mondiale, trophées de guerre, journée nationale, 1920-1929 (R 19, 57, 251, 379, 385)
– Anciens combattants et victimes de guerre, mutilés, pupilles de la nation, 1811-1940 (S 9-11, 29, 31, 45, 287, 380, 404, 452, 503, 514, 532-555, 572, 1471)
– Service départemental des Anciens combattants : dossiers individuels, 1870-1871, 1914-1918 (214W, 365W, 1053W, 1386W, liasses qui doivent réintégrer la série R)

Sous-série 4 R Garde nationale et autres corps spéciaux

– Légion étrangère : organisation et états nominatifs par commune des engagés, 1816 (R 317-318)
– Légion étrangère : circulaires sur l’engagement dans la légion étrangère, 1932 (R 519)
– Compagnies de réserve : correspondance, comptabilité, convocation de réservistes, 1802-1934 (R 275, 310, 319-324, 328-330, 332-335, 337-339, 422, 522, 571)
– Compagnie départementale : comptabilité, 1815-1818 (R 325, 327, 336)
– Gardes nationales, 1810-1871 (R 19, 247, 298-307, 309-314, 342)
– Garde impériale, an XII-1813 (R 248-340-341, 526)
– Garde d’honneur, 1812-1816 (R 315-316)
– Gardes civils, 1914 (R 403)
– Vétérans, 1823-1831 (R 290), 1910 (vétérans de 1870-1875, R 69-96)
– Garde royale, 1815-1822 (R 190)
– Garde nationale mobile : registres de recrutement pour l’arrondissement de Brive, 1867-1875 (R 1092-1107)
–  Garde nationale mobile : registres de recrutement pour l’arrondissement de Tulle, 1867-1871 (R 1276-1284)
– Garde nationale sédentaire et mobile, 1870-1871 (R 268)

Sous-série 5 R Gendarmerie

– Instructions, créations de brigades, an IX-1929 (R 17, 225, 286, 288, 364, 519, 573)

Sous-série 6 R Sapeurs-pompiers

– Effectifs, équipements, correspondance, 1844-1940 (R 343, 520, 564-570)

Sous-série 7 R Marine

– Armée de mer : pensions, recrutement, 1822-1879 (R 268, 347)- Propagande pour l’armée de mer, 1925-1930 (R 519)

Sous-série 8 R Occupation de la France par les armées ennemies. [néant]

Sous-série 9 R Prisonniers de guerre

– Prisonniers de guerre, 1810-1859, 1914-1918 (R 40, 279, 409)

Sous-série 10 R Organismes temporaires du temps de la première guerre mondiale

– Rapatriés et réfugiés, 1882-1940 (R 251, 388, 408, 516, 1464-1470)

Sources complémentaires

Archives départementales :

Série K
Sous-série 4K. – Arrêtés préfectoraux
Sous-série 5K. – Conseil de préfecture :
        5K 146. Casernes, 1886-1908
        5K 153. Manufacture d’armes de Tulle, 1880-1886
        5K 164-169. Emplois obligatoires des pensionnés de guerre, 1924-1938

Série M
Sous-série 1M. – Administration générale :
        1M 80-94. Réfugiés, 1870-1940
        1M 95-97. Protection civile et défense nationale
        1M 116-176. Distinctions honorifiques
Sous-série 4M. – Police :
        4M 16-37. Rapports de gendarmerie, 1800-1939
        4M 125-127. Exhumations et transferts des corps de militaires morts pour la France, des victimes civiles ou réfugiées, 1921-1936
        4M 129-130. Réfugiés étrangers : guerre de 1914-1918
        4M 232-233. étrangers évacués de la zone des armées, 1914-1918
Sous-série 6M. – économie :
        6M 459-473. Subsistances et ravitaillement en temps de guerre, 1915-1940

Série N
Sous-série 4N. – Casernes de gendarmerie

Série O
Sous-série 2O. – Casernes, champs de manœuvre et de tir, monuments aux morts

Série U
        Jugements déclaratifs de décès
        Pupilles de la Nation
        5U 23-25. Déserteurs et réfractaires, an V-1841
        5U 54. Garde nationale : refus d’obéissance, an VIII
        5U 71. Recel de déserteurs, an IV-1837

Série W
        Registres matricules et dossiers d’anciens combattants

Série X
Sous-série 1X. – Administration hospitalière :
        1X 45. Malades évacués des hôpitaux de la Seine et de l’hospice de Soissons vers des établissements du département, 1914-1916
Sous-série 3X. – Assistance sociale :
        3X 529. Œuvres privées d’assistance et de bienfaisance, 1810-1940

Série Fi : casernes, monuments aux morts

Série J
Sous-série 1J. – Entrées par voie extraordinaire
        J 1985/4. Lettre du Général Jean-Baptiste Billot, 1828-1907, député puis sénateur de la Corrèze, président du Conseil général, Ministre de la guerre (14 février 1882)
        J 1987/4. Diplôme illustré d’hommage de la Nation à la mémoire de Pierre Firmin Berger, soldat au 126e R.I., mort pour la France le 15 septembre 1916.
Sous-série 41J. – Fonds Jacques de Chammard :
        41J 15-16. Travail de la Commission de l’Armée de la Chambre des députés, organisation du service militaire, gendarmerie, écoles militaires, distinctions honorifiques, personnel militaire, anciens combattants, pupilles de la Nation, 1921-1954
        41J 17. Manufacture d’armes de Tulle, 1925-1954
        41J 25-26. Communiqués de guerre, 1915-1918

Archives communales déposées :

    Recrutement, tableaux de recensement des classes, recensement des moyens de transport, ravitaillement, réfugiés [pour l’ensemble des communes] .
E dep 272, Tulle :
        E dep 272/266-270. Mesures d’exception pendant la première guerre mondiale
        E dep 272/302-335. Recrutement, 1800-1926
        E dep 272/336-337. Insoumis et déserteurs, disparus et absents, école d’enfants de troupe, an VIII-1961
        E dep 272/338-367. Administration militaire : bâtiments, armes et munitions, Manufacture d’armes de Tulle, étapes et convois, intendance, recensements des chevaux, mulets et voitures, soldes, pensions, secours, décès et sépultures militaires, 1793-1951
        Edep 272/368-381. Garde nationale et sapeurs-pompiers, 1790-1958
        Edep 272/383-409. Deuxième guerre mondiale

Archives hospitalières déposées :

H dépôt 3, hôpital de Tulle :
        H dep 3/65-66. états mensuels des dépenses pour les orphelins de la Patrie, an VI-an XI
        H dep 3/67-68. états mensuels des frais d’hospitalisation des militaires, an VII-an XI
        H dep 3/70. états de mouvements journaliers des militaires hospitalisés, 1866-1869
        H dep 3/100. Registre d’entrée des militaires ; recettes et dépenses des malades militaires, 1890-1894

Archives nationales

Série F. – Versements des ministères et des administrations qui en dépendent
        F7 3590. Conscription : Corrèze, an XII-1815

Série S – Travaux publics, transports et énergie (1800-1940)

La série S regroupe les documents relatifs aux travaux publics et transports : communications terrestres et fluviales, usines sur les cours d’eau et mines. Les archives produites par les bureaux de la préfecture chargés de ces domaines constituent l’essentiel de la série, le reste provenant des services extérieurs spécialisés : ponts et chaussées, service des mines, service hydraulique.
Les dossiers de la série S se répartissent par types d’infrastructures : routes (2S), fleuves et rivières (3S et 7S), chemin de fer (5S), mines, carrières et énergie électrique (8S).
Les services de la préfecture assurent la préparation et le suivi des dossiers administratifs complétés par les dossiers des services techniques dans lesquels figurent de nombreux plans ; ils constituent un ensemble homogène et présentent, non seulement un intérêt administratif évident, mais aussi un intérêt historique indéniable. Ils concernent aussi bien la géographie physique que l’histoire de l’architecture ou l’évolution environnementale : impact des constructions des voies de communication et de la conduction d’énergie, aménagement des cours d’eau et pollution, conséquences de l’exploitation des mines et carrières.
L’ensemble de la série est encore sommairement organisé mais accessible en partie par un récolement. Le classement est en cours en respectant les sous-séries du cadre réglementaire fixé par la circulaire de 1965, à l’exception de la sous-série 4S (mer, ports), qui n’a pas lieu d’être dans le département de la Corrèze.

Répertoire numérique détaillé disponible dans la rubrique Boutique.

 

repertoire_serie_S.pdf

Sources complémentaires

Archives départementales de la Corrèze :

Série J
34J 1-17. Fonds Pierre Joudoux.
– Rapports, notes techniques et plans, arrêtés de classement de passages à niveau, circulaires techniques de pierre Joudoux, chargé de l’électrification de la Corrèze, puis de l’exploitation technique des chemins de fer du Paris-Orléans-Midi, puis inspecteur des transports du département de la Corrèze, 1890-1933 .

Série Fi
5Fi. Cartes postales
22Fi. Fonds René Fourgeaud, en particulier :
– 22Fi 197-217. étangs, rivières et cascades, 1886-1908
– 22Fi 1240-1264. Sites naturels et cours d’eau.

Série K :
Sous-série 4K : arrêtés préfectoraux
Sous-série 5K : Conseil de préfecture
– 5K 135-145. Police du roulage et grande voirie, délits, 1847-1928
– 5K 154. Mines : Chabrignac et Chanac, 1868-1880
– 5K 277-280. Administration communale : rivières et ruisseaux, 1883-1923
– 5K 284-286. Administration communale : éclairage, 1899-1928
– 5K 315-364 . Chemin de fer, 1861-1913

Série M :
Sous-série 4M :
– 4M 106-109. Police de la circulation routière, 1900-1939
Sous-série 6M : statistique générale, commerciale et industrielle
Sous-série 10M : travail et main-d’œuvre : réglementation et conflits

Série N : délibérations du Conseil général

Série O : administration communale
Sous-série 1O :
– 1O 70-90. Syndicats intercommunaux d’électrification, 1925-1940
Sous-série 2O : adduction d’eau, éclairage public (dossiers communaux classés par ordre alphabétique des communes)
Sous-série 3O : Chemins de grande communication, d’intérêt commun et voirie ordinaire à la charge du service vicinal.

Série P  : finances publiques
Sous-série 3P : cadastre

Série U : justice
Dossiers de procédures d’expropriations pour travaux publics et infractions à la réglementation, police de la circulation routière et ferroviaire, accidents du travail.

Série W : les dossiers des versements effectués par les directions départementales de l’équipement et de l’Agriculture à partir de 1980, sont intégrés en série S pour la partie antérieure à 1940.

Série X
Sous-série 4X : prévoyance sociale
-Sociétés de secours mutuels

Série E dépôt : archives communales, en particulier, les sous-série
– D. Délibérations des conseils municipaux
– F. Agriculture, travail
– I. Police
– N. Biens communaux
– O. Travaux publics : voirie, eau, éclairage public

Archives nationales :

F2 I/ 911. Cours d’eau, moulins, usines et digues, 1781-1865 : Corrèze
F10. Forces hydrauliques et concessions d’usines hydro-électriques
F10 4445-4454. Service des grandes forces hydrauliques : région du Massif Central, 1917-1934
F10 4448. Rapport de l’ingénieur en chef du service hydraulique de La Brosse sur la Manufacture d’armes de Tulle (1917). Projet d’aménagement du bassin de la Dordogne (1918-1920)
F10 4449. Aménagement de la Haute-Dordogne. Dossiers techniques : barrages d’Argentat et de Brivezac, 1918
F10 4450.  Aménagement de la Haute-Dordogne. Dossiers techniques : barrage  du Chambon, 1918
F10 4451.  Aménagement de la Haute-Dordogne. Dossiers techniques : barrage  de Vernéjoux ,1918 . Moyenne Dordogne : chute de l’Aigle, 1934
F10 4452.  Concessions d’usines dans le département de la Corrèze sur divers cours d’eau, usine de Bar, 1917-1945
F10 4569.  Police des eaux, 1850-1913

F14. Ingénieurs et conducteurs des ponts et chaussées : dossiers individuels
F14 10360. Cartes départementales, XIXe siècle
F14. Comptabilité du service des routes et ponts
F14 262-263. Corrèze, 1790-1820
F14 427. Corrèze, 1821-1830
F14. Fleuves et rivières. Navigation
F14 441. Corrèze, an VI-1816
F14 214. Vézère
F14. Routes et ponts
F14 799, 1324, 1487-1488, 1698, 1773, 1903, 8484, 11099-11100. Corrèze
F14. Chemins de fer
F14 8544-8550, 8900-8967. Réseau d’Orléans
F14 12726. Ligne de Treignac à Bugeat, 1906-1936
F14 12727-12728. Ligne d’Argentat à Salers, 1897-1927, 1906-1936
F14. Mines, hydraulique
F14 4320-4322. Usines métallurgiques : Corrèze, 1790-1867
F14 6091. Moulins et usines hydrauliques : Corrèze, 1790-1867
F14 6356. Irrigations : prises d’eau et barrages
F14 6551. Rivières, 1845-1855
F14 7656-7659, 7912-7913. Mines de charbon : Corrèze, 1765-1877.
F14 8066-8067, 8129. Mines métalliques (sauf fer), 1776-1877.
F14 10289. Plans de mines , carrières et usines, XVIIIe-XIXe siècles

Archives Départementales de la Corrèze

4 route du Touron 19000 Tulle - Tél. +33 (0)5 55 20 11 91